Découvrez le régime du Docteur Jean Seignalet !

Bonjour à toutes et tous,

Je vous retrouve aujourd’hui pour le deuxième article concernant le Docteur Jean Seignalet qui s’appelle « Découvrez le régime du Docteur Jean Seignalet ! ». Dans cet article, je vous présente son régime alimentaire, couramment appelé le régime hypotoxique ou le régime ancestral.

Dans l’article précédent je vous ai présenté qui était le Docteur Jean Seignalet, pourquoi il s’est intéressé à la nutrition et comment il a développé son régime alimentaire. Vous pouvez accéder directement à cet article pour le consulter en sélectionnant ce lien.

Ma présentation du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet se fera en quatre chapitres qui sont :

Présentation de l’article.

1/ Quels sont les grands principes de ce régime du Docteur Jean Seignalet ?

Dans ce chapitre je vous explique les sept règles générales du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet afin d’avoir une bonne compréhension globale de son mode alimentaire.

2/ Plus concrètement que puis-je manger et comment préparer mes recettes ?

Dans ce chapitre je vous présente plus précisément les types d’aliments d’aliments que vous pouvez ou non manger, comment préparer vos repas et vos aliments.

3/ Comment supprimer les aliments interdits dans le régime du Docteur Jean Seignalet ?

Dans ce troisième chapitre je vous présente tous les aliments que vous ne devez pas manger dans le cadre du régime du Docteur Jean Seignalet.

4/ Quels aliments manger dans le cadre du régime du régime du Docteur Jean Seignalet ?

Dans ce dernier chapitre je complète la liste d’aliments précédente en vous indiquant les aliments que vous pouvez manger dans le cadre de ce régime alimentaire.

A présent que je vous ai présenté les différents chapitres de cet article, nous allons pouvoir commencer à découvrir le premier chapitre de ce régime alimentaire.

Introduction.

Mais avant, je vous propose de découvrir en introduction la présentation du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet rédigé par sa fille Dominique Seignalet.

Le Docteur Jean Seignalet, mon père, est connu du grand public pour son régime santé et ses effets sur les maladies chroniques. Mais l’aspect médical et scientifique de ses théories est trop souvent ignoré.

Le fondement scientifique de ce régime est basé sur des théories développées dans le livre « L’alimentation ou la troisième médecine ». Cet ouvrage très riche, très complet, d’environ 700 pages, détaille les mécanismes qui impliquent l’alimentation dans le développement de nombreuses maladies chroniques. C’est un livre phare qui a permis de prendre conscience des imperfections de l’alimentation moderne et de ses conséquences néfastes sur la santé.

Mais cet ouvrage dense reste complexe et il faut du temps pour l’assimiler et le comprendre, même s’il s’adresse à tous les publics et pas uniquement aux médecins et aux scientifiques.

Dans ce petit livre, Jean Seignalet a voulu proposer une version plus courte, plus accessible et mettre en évidence les points scientifiques essentiels qui permettent de comprendre le développement de nombreuses maladies chroniques. Il met l’accent sur les mécanismes pathologiques en s’appuyant sur des observations de patients inédites.

Jean était un scientifique exigeant, un chercheur visionnaire : médecin spécialiste, chef de service au CHU de Montpellier. Il possédait une double culture : tout d’abord médicale, en ayant pratiqué la médecine auprès de nombreux patients, ensuite biologique, dans un laboratoire, en étant spécialisé en immunologie et dans les compatibilités des greffes d’organes.

Sa grande curiosité, sa lecture quotidienne de l’ensemble des publications scientifique lui ont permis d’ordonner de très nombreuses connaissances et d’en tirer des théories novatrices et justes : un régime alimentaire santé pour soigner ou prévenir presque une centaine de maladies… A contrario, une alimentation mal adaptée peut aggraver ou favoriser leur déclenchement.

Les maladies sensibles au régime hypotoxique sont classées en trois catégories : les maladies auto-immunes, les maladies d’élimination, les maladies d’encrassage (ou de surcharge). Il a testé son régime auprès de 2500 malades bénévoles.

Ici, dans cet ouvrage, il choisit une maladie représentative par catégorie : la polyarthrite rhumatoïde pour les maladies auto-immunes, la maladie de Crohn pour les maladies d’élimination et la fibromyalgie pour les maladies d’encrassage. Mais le raisonnement développé pour ces maladies peut ensuite être transposé aux autres maladies chroniques.

Il y a presque trente ans, ces théories allaient à contre-courant de la pensée dominante : écarter le blé, donc écarter le pain, aliment symbole dans notre culture, mais aussi écarter le lait, cet aliment qu’on servait aux enfants dans les écoles et qui était perçu comme sain, constituaient une révolution dans l’esprit des gens.

Après avoir choqué au départ, ses théories sont de mieux en mieux comprises et acceptées, au fur et à mesure que ses intuitions et ses raisonnements ont été validés par d’autres travaux scientifiques.

Le grand public a également pris conscience de l’importance d’une alimentation de qualité face à l’augmentation des maladies de civilisation, comme le diabète, les allergies, l’obésité, les intolérances alimentaires (en particulier au gluten et aux laitages, mais également les problèmes liés aux pesticides, au raffinage des aliments, aux additifs alimentaires, aux OGM…). Il est important de comprendre pourquoi la dénaturation systématique de notre alimentation affectera à long terme la santé des habitants de la planète.

Les principes de l’alimentation hypotoxique permettent à de nombreuses personnes dites « incurable » de comprendre l’intérêt de leurs choix alimentaires et de prendre une part active à leur retour vers une bonne santé.

Docteur Dominique Seignalet.

1/ Quels sont les grands principes du régime du Docteur Jean Seignalet ?

Après cette très intéressante entrée en matière de la fille du Docteur Jean Seignalet, je vous propose enfin de découvrir le premier chapitre de mon article. 😉

Je vais donc vous présenter les grands principes du régime du Docteur Jean Seignalet en répondant à sept questions couramment posées qui permettent de bien cerner les contours de ce régime alimentaire.

a/ Peut-on consommer des laits animaux et de leurs dérivés ?

Non, le régime du Docteur Jean Seignalet prévoit l’exclusion de tous les laits d’origine animal, que ce soit du lait de vache, de chèvre, de brebis, ou de jument, etc.

Il prévoit également l’exclusion de tous leurs produits dérivés que ce soit du beurre, de la crème, du fromage et même des yaourts.

Il attire notre attention sur les plats industriels vendus par la grande distribution, qui contiennent fréquemment des protéines de lait parmi leurs ingrédients. Il convient donc également de les éliminer de votre alimentation.

b/ Peut-on consommer toutes les céréales ?

Non pas toutes, car il préconise d’exclure les céréales qui ont été modifiés par croisements afin d’obtenir de meilleurs rendements ou une plus grande résistance aux maladies. Il s’agit notamment du maïs, du blé, de l’orge, de l’avoine, du millet, du kamut, de l’épeautre, du petit-épeautre, etc.

Par conséquent, j’en déduit qu’il ne faut plus consommer de pain traditionnel, de pain complet, de pain biologique, de croissants, de biscottes, de pancakes, de pizza, de semoule, de pâtes, de cornflakes, de pop-corn, etc…

Il faut également être vigilant aux protéines de blé qui sont fréquemment utilisés dans la réalisation de très nombreuses recettes du commerce. Je parle des plats et aliments en conserves, des plats préparés à l’avance, de la bière, etc. Il faut naturellement exclure tous les aliments et boissons qui en contiennent.

Ce qui m’étonne cependant un peu, c’est qu’il exclut le petit-épeautre, alors que l’on m’a toujours dit qu’il s’agit d’une des rares céréales qui n’a pratiquement pas été transformés depuis l’antiquité… Mais alors pourquoi, l’écarter ? Eh bien tout simplement, parce qu’il a constaté des effets nocifs chez de nombreux patients et il en est de même avec le millet !

Finalement, je pense qu’il est préférable de ne pas remettre en question ces constats si l’on souhaite suivre son régime… Je vous conseille donc le cadre de son régime d’écarter le petit-épeautre, le millet, mais aussi dans le doute, l’avoine, le sorgho et le mil.

Mais que va t’il nous rester comme céréales après toutes ces exclusions ?

Il vous restera le délicieux riz, de préférence complet, ainsi que le sarrasin pour faire des crêpes et le sésame.

c/ Comment cuire mes aliments ?

Oui, même si tous les produits biologiques ne sont pas 100% naturels et sains, il est recommandé quand cela est possible de consommer des produits biologiques, car ils contiendront moins d’additifs, d’hormones, d’antibiotiques, de tranquillisants, de pesticides et d’aliments irradiés.

f/ Quand est-il des produits surgelés ?

Il faut reconnaitre que les produits surgelés sont plus couteux que les conserves, mais le fait de congeler vos aliments évite de devoir les stériliser. En effet la stérilisation, des aliments ou boissons entraîne des pertes en minéraux et en vitamines. Il est donc préférable de consommer des produits surgelés par rapport aux conserves. Toutefois, je vous encourage à être prudent lors de la lecture des étiquettes pour vérifier qu’ils ne contiennent pas d’aliments interdit.

Vous pouvez néanmoins consommer en toute tranquillité des fruits rouges congelés pour réaliser des coulis en toute saison, ou de délicieux sorbets maison avec du lait végétal. Vous trouverez également facilement des préparations qui répondent aux règles du régime comme par exemple des carpaccios de bœuf, des sashimis, des salades de fruits, etc.

g/ Peut-on se supplémenter quand on a des carences ?

Oui, il est possible et quelquefois même utile de se supplémenter en cas de carences en minéraux, en vitamines, en ferments lactiques ou autres… Mais comme je vous le dis toujours, il convient impérativement de consulter l’avis de votre médecin traitant avant de prendre des compléments alimentaires, afin de vous assurer qu’il n’y aura pas d’interactions néfastes entre vos diverses pathologies et les éventuelles médications que vous prenez. Que dire de plus, sinon que de consommer une alimentation variée et un mode de vie sain devraient vous permettre de limiter les carences sans devoir absolument vous complémenter.

2/ Plus concrètement que puis-je manger et comment préparer mes recettes ?

Le régime du Docteur Jean Seignalet vous propose une alimentation équilibrée qui vous apporte l’ensemble de vos besoins quotidiens. Il est compatible avec tous les traitements de la médecine douce ou classique.

On l’appelle souvent le régime hypotoxique car il exclut les aliments toxiques à votre santé, il porte également d’autres petits nom tel que le régime ancestral ou originel. Mais attention, nous ne sommes pas et ne redeviendrons pas comme nos ancêtres des chasseurs-cueilleurs pour préparer nos repas. 😉

En effet de nos jours, même si nous respectons quelques règles sur les aliments transformés, nocifs, ainsi que les températures de cuissons, nous pouvons conserver de nombreux aliments durant de longues périodes grâce à la conservation par le froid, la congélation. Nous pouvons cuire nos aliments à basse température (moins de 110°C) pour éviter de les dénaturer avec des températures trop élevées et pourquoi pas à la vapeur douce comme le préconise Marion Caplan ?

Je vais répondre en deux temps à cette double question. La première partie de ma réponse vous indique ce que vous pouvez manger dans le cadre du régime du Docteur Jean Seignalet. Alors que dans la seconde partie, je vous révèle comment préparer vos recettes en respectant ce régime.

a/ Que puis-je manger dans le cadre du régime de Docteur Jean Seignalet ?

Comment préparer vos repas ?

Fiez-vous à vos envies et préparez de succulents plats en puisant dans les nombreux aliments disponibles dans le cadre du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet, tout en essayant de les équilibrer d’un point de vue nutritionnel. Choisissez un mode de préparation, cuit ou cru et prenez plaisir de bien présenter votre plat dans vos assiettes car dans l’alimentation, tout est important, le plaisir des yeux, de l’odorat et du goût !

En cas de besoins vous trouverez de nombreuses recettes faciles, rapides et adaptées dans des ouvrages ou sur internet et même dans mon blog. Veuillez simplement à vous assurer qu’elles respectent les consignes de ce régime et évitez les cuissons élevées.

Que manger ?

Je vous propose de consommer de nombreux légumes et fruits crus si possible, accompagnés d’huiles de première pression à froids. Mais ne lésinez pas sur la qualité et la fraîcheur de vos aliments.

Vous pourrez découvrir ou redécouvrir de nombreux aliments oubliés au fond de vos placards, comme les légumes secs, les légumineuses et les oléagineux qui remplacerons efficacement les pâtes et les boites de conserves de maïs.

Même si vous y avez droit, limitez si possible l’apport en protéines animales riche en acides gras saturés à une fois par jour ou mieux à une fois tous les deux ou jours. Toutefois, même s’il convient de ne pas abuser des protéines animales, je ne vous recommande pas de ne plus jamais en manger, car elles apportent de précieux nutriments tels que du fer, des vitamines dont la fameuse B12 que vous aurez du mal à trouver ailleurs. Pensez à alterner la viande avec du poisson ou des fruits de la mer ! Consommez régulièrement du miel et des pollens qui sont très appréciables pour votre santé.

Quels aliments consommer ?

Excellente question, complémentaire à mes précédents propos, alors comme je l’ai mentionné précédemment, je vous conseille de toujours avoir à portée de main :

  • Une corbeille de fruits frais et d’oléagineux tels que des noix, des noisettes, des amandes, etc.
  • De très nombreux légumes frais et si possible de saison, que vous pourrez manger cru de préférence ou cuit à basse température.
  • Des œufs frais et des protéines animales tels que de la viande, du poisson et des fruits de la mer.
  • Quelques ingrédients dans votre placard tel que :
    • Des huiles variées de première pression à froids.
    • Différents légumes secs.
    • Du sucre non raffiné et du miel extrait à froids.
    • Des condiments tels que de l’ail, des oignons, des olives, des câpres, des herbes et des épices.

Manger oui, mais en quelle quantité ?

L’objectif premier du régime du Docteur Jean Seignalet est de manger des aliments de qualité pour éviter d’ingérer des produits nocifs et d’apporter des aliments de qualité pour permettre à votre organisme de fonctionner au mieux tout en se désintoxiquant. La notion de quantité n’est donc en ce sens pas primordiale, mais il a été constaté lors de tests avec des rats ou des singes, que ceux à qui l’on a donné à manger frugalement, ont vécue en moyenne deux fois plus longuement que ceux qui ont mangé à satiété.

Alors même si la question quantitative n’est pas primordiale, je vous propose tout de même d’adapter le volume de vos repas en fonction de vos dépenses d’énergies. Sachant que si vous êtes en pleine croissance, si vous pratiquez régulièrement du sport, vos besoins seront supérieurs que si vous êtes malade et alité.

Comment diversifier nom alimentation ?

Même si votre organisme arrive à s’accommoder des nombreuses carences que l’on a souvent à la suite à notre alimentation peut ou pas diversifié, car il faut reconnaitre que près de 100% de la population française manque de vitamine E, que 90% sont carencés en vitamine D, 80% en zinc et 60% en magnésium, toutes ces carences affaiblissent notre métabolisme.

Il convient donc non seulement d’éliminer les molécules dangereuses de notre organisme, mais également de diversifier notre alimentation pour limiter ou éviter les carences, tout en préservant les richesses nutritionnelles de nos aliments. Je vous recommande donc d’essayer sur plusieurs jours de trouver un équilibre nutritionnel acceptable en lipides, glucides, protéines, mais aussi en vitamines et en minéraux.

Oui mais concrètement ?

Concrètement, je vous transmets ci-dessous un exemple de quelques aliments proposés par le Docteur Jean Seignalet pour réaliser des repas équilibrés sur une journée :

Le matin, du chocolat noir, du miel, un fruit de saison, un fruit sec, ainsi qu’un bol de café, de thé ou de chicorée. Personnellement, je vous recommanderais plutôt une crêpe au sarrasin avec un peu de miel ou un carré de chocolat noir, un fruit de saison ou un fruit sec, le tout accompagné d’une infusion de menthe poivrée. Mais ça ce sont mes préférences à moi. 😉

Au déjeuner, une crudité, un légume vert, un oléagineux et deux variétés de fruits. Moi, je me régale avec une salade verte « feuille de chêne », des tomates, des carottes râpées, des œufs durs, arrosées d’huile d’olive, de vinaigre de cidre et d’un peu de jus de citron. Le tout accompagnée d’une salade de fruits contenant des bananes et des kiwis. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi j’en ai très envie. 😊

Au dîner, une crudité, un légume sec, une viande ou une charcuterie crue, ou deux œufs ou un poisson ou un produit de la mer, deux variétés de fruits. Cependant le soir, moi j’évite de manger pour mettre mes intestins au repos. Je ne vous indiquerais donc pas mes préférences. 😉

Eh oui, je pratique depuis de nombreuses années, le jeûne intermittent et ne mange donc qu’une ou deux fois par jour. Je me dévoile à vous tous les jours un peu plus et bientôt vous saurez presque tout de moi. 😉

b/ Comment préparer mes aliments en respectant le régime du Docteur Jean Seignalet ?

Le Docteur Jean Seignalet privilégie les aliments crus, mais les aliments cuits à faible températures conviennent également, nul besoin de devenir Crudivore !

Pourquoi manger cru ?

Il met en avant l’alimentation Cru, car il s’agit du mode alimentaire qui préserve au mieux les vitamines et minéraux de vos aliments.

Des tartares et de carpaccios.

Préparer des tartares et des carpaccios, vous permet de consommer des viandes et des poissons crus. Mais les légumes et les fruits peuvent également être préparé de cette manière. On peut associer un tartare avec un accompagnement chaud ou froid selon votre convenance.

Pour cela, il suffit d’une planche à découper, d’un couteau, d’un économe ou d’une râpe.

Pour réaliser un tartare, il faut découper vos aliments en petits dés ou les hacher, puis les assaisonner afin de mettre en valeurs leurs saveurs.

Attention pour les femmes enceintes, la viande crue n’est autorisée que si elles sont déjà immunisées contre la toxoplasmose !

Pour réaliser un carpaccio, on découpe l’aliment en fines tranches et on l’assaisonne souvent avec une huile fruitée. Il est possible de le faire mariner pour obtenir une cuisson sans chaleur avec du citron ou du vinaigre, ou alors on le recouvre au dernier moment juste avant de servir.

La fermentation.

Dans le cru, on peut également opter pour la fermentation qui correspond à une prolifération microbienne naturelle reconnues par notre organisme qui permet une meilleure assimilation des nutriments et une conservation longue de nos aliments. C’est le cas notamment de la choucroute, plat traditionnel d’Alsace ma région natale, mais également du tempeh, des cornichons et autres…

Les salaisons.

On peut aussi opter pour les salaisons, c’est ainsi que sont conservé grâce au sel les charcuteries crues autorisées ou la morue salée. Toutefois, ces produits sont très salés et irritants pour votre estomac, je vous conseille donc limiter leur consommation.

Le fumage.

Il est également possible de fumer les aliments comme par exemple la viande ou le poisson. Mais là aussi, je vous recommande de ne pas trop en consommer car lors du fumage apparaissent des substances cancérigènes tels que le benzopyrène, le benzofluorène et le benzanthracène. Toutefois, ces molécules ont un pouvoir mutagène néfaste à notre organisme bien inférieur à celui de la cuisson. Les poissons fumés tels que le saumon ou le hareng peuvent être une alternative intéressante, mais avec modération.

Les graines germées.

Pour finir, je vous parle de la germination, qui consiste simplement de faire germer des graines qui sont un concentré d’éléments vitaux et d’énergie. Le fait de faire germer ces graines permet une meilleure digestibilité en produisant des enzymes favorables. Vous pouvez consommer des graines germées de légumineuses, de céréales ancestrales non mutées tels que le soja, les lentilles, les pois chiches, les haricots, la luzerne ou le riz.

Pourquoi éviter les fortes cuissons ?

Il faut éviter les fortes cuissons, car au-dessus de 110°C la cuisson génère des substances toxiques ou cancérigènes, les fameuses réactions de Maillard, ainsi que la polymérisation, la formation d’isomères et d’autres…

Jean Seignalet, vous rends attentif au fait que la présence de ces molécules issues de la cuisson peut expliquer les mécanismes pathologiques de nombreuses maladies. Il est important de comprendre et d’appliquer le fait que les molécules de nos aliments se modifient lors de la cuisson et qu’il convient donc de ne pas ou peu cuire certains aliments.

En ce qui concerne les aliments riches en protéines, ils produisent lors de la cuisson de nombreuse substances cancérigènes. C’est le cas des viandes, des œufs et des poissons lors de fortes cuissons.

Il en est de même avec les huiles et les oléagineux qui sont très riches en acides gras qui vont se transformer au-dessus de 110°C pour devenir des acides gras « trans » que les enzymes de notre organisme ne peuvent pas traiter.

Enfin, je vais vous parler brièvement des sucres également appelé des glucides qui produisent heureusement moins de substances cancérigènes lors de la cuisson. Mais ils produisent en revanche des isomères et se polymérisent entre eux, c’est-à-dire que leurs molécules s’accrochent les unes aux autres pour former de très grosses molécules qui n’existent pas naturellement et que notre organisme ne peut pas traiter.

Je vous recommande donc les cuissons suivantes pour vos aliments :

  • La cuisson à la vapeur douce permet une cuisson par contact inférieur à 100°C. Elle permet une cuisson uniforme et conserve la saveur des aliments.
  • La cuisson à l’étouffée consiste à mettre le bon volume d’eau afin que le liquide soit entièrement absorbé à la fin de la cuisson. Ce mode de cuisson à couvert et à petit feu permet de garder la saveur des aliments et de conserver les vitamines et minéraux qui disparaissent autrement souvent dans l’eau de cuisson. Il convient très bien pour la cuisson des riz.
  • Bouillir ces aliments, permet que la température n’excède pas 100°C, mais les vitamines, les minéraux et les arômes se retrouvent souvent dans l’eau de cuisson. De ce fait ce mode de cuisson convient très bien pour réaliser des potages avec un petit frémissement.
  • Braiser les aliments à feu doux et à couvert avec un peu de liquide. Cela préserve le cœur des aliments, mais les réactions de Maillard sont nombreuses en surface. Cette méthode est donc peu recommandable.
  • Au bain-marie pour une cuisson douce n’excédant pas 100°C grâce à la vapeur douce qui vient réchauffer délicatement notre récipient.
  • Au four, oui mais pas au-dessus de 110°C !

Personnellement, je vous recommande le vitaliseur de Marion Caplan qui permet de réaliser vos cuissons à la vapeur douce, ce qui vous garantit de ne jamais dépasser les 100°C grâce à la vapeur. C’est super ! 😊

A défaut vous pouvez utiliser un cuit-vapeur au gaz ou électrique qui vous permettrons également de réaliser des cuissons vapeur. Vous pouvez également utiliser des casseroles ou des pôles, mais veuillez à ce qu’elles ont un fond très épais pour bien répartir la chaleur, évitez les fonds en aluminium qui sont soupçonnées d’être cancérigène et si elles ont des revêtements en téflon, veillez à ce qu’il ne se détériore pas car ils sont également soupçonnés d’être dangereux quand ils commencent à s’abimer.

3/ Comment supprimer les aliments interdits dans le régime du Docteur Jean Seignalet ?

a/ Comment supprimer les céréales ?

Pour supprimer les céréales interdites, vous pouvez simplement les remplacer par du riz, du quinoa, des légumes secs tels que des pois chiches, des lentilles, des haricots secs ou même des pommes de terre pour profiter de la sauce et de l’assaisonnement.

Vous pouvez utiliser dans vos plats des oléagineux et des fruits secs, que ce soit pour des préparations sucrées ou salées, que ce soit avec une salade verte ou un couscous de légumes. Les oléagineux apportent un croquant savoureux à vos recettes et pour vos petites faims, vous pouvez facilement les transporter pour les consommer.

Pour supprimer les farines interdites, que ce soit pour préparer des crêpes, du müesli, des galettes, des pains au légumes ou même des gâteaux, vous pouvez utiliser une grande variété de farines comme par exemple la farine de châtaigne, de riz, de sarrasin, de quinoa, de lentilles, de pois chiches, de soja, la fécule de pomme de terre, le tapioca, la poudre d’amande, de noisette, etc.

Leur goût et leur consistance sont différents à la farine de blé et il est quelquefois nécessaires d’en associer plusieurs pour obtenir le liant nécessaire. Vous pouvez également utiliser de l’arrow-root ou de l’agar-agar pour les lier. De même vous trouverez facilement des flocons de riz, de quinoa ou de sarrasin pour réaliser des flans ou des pains de légumes.

Pour réaliser des tartines ou des toasts, il existe actuellement de plus en plus de produits tout prêts qui peuvent servir de support pour vos tartines comme par exemple les galettes de riz, les galettes de quinoa, ou les biscottes au sarrasin. Si vous recherchez l’aspect « sandwich », vous pouvez opter pour des crêpes au sarrasin, des feuilles de riz pour réaliser des rouleaux de printemps, ou de nori. Sinon, vous pouvez également utiliser des fruits ou des légumes comme support à vos recettes comme des feuilles d’endives, des tranches de pomme ou de tomates, des branches de céleris à tremper dans une sauce, etc.

b/ Comment supprimer les laitages animaux ?

Vous pouvez facilement remplacer vos laitages animaux par des boissons végétales tels que le « lait » de riz, de soja, d’amande, de noisette, de quinoa, de coco, etc. Ces laitages végétaux sont généralement très nutritifs, énergétiques et digestes. Vous les trouverez facilement dans les magasins biologiques ou diététiques. Cependant, j’émet juste une petite réserve pour les boissons à base de soja que ce soit sous forme de lait, de yaourt, ou de tofu, qu’il convient de pas consommer en trop grande quantité car sinon ils présentent également quelques inconvénients. Comme pour tout, il convient de privilégier la diversité et d’éviter les excès en tout genre.

Ces laits végétaux peuvent facilement remplacer les laits animaux dans la plupart des préparations culinaires. Vous les trouverez en briques, en poudre, en purée, en crème, ou en yaourts pour être facilement utilisés dans vos préparations. Je précise toutefois qu’il convient de ne pas consommer de lait végétal de céréales interdite comme par exemple l’avoine.

c/ Comment préparer des sauces crues ou cuites.

Le procédé de cuisson douce à faible température permet de réaliser de nombreuses préparations, dont des compotes ou des sauces à base de légumes ou de fruits duits, tout en respectant les règles du régime du Docteur Jean Seignalet. Toutefois, l’idéal est de consommer des préparations crues, qui n’ont gastronomiquement rien à envier à celles qui sont cuites.

Je vous partage ci-dessous quelques bases pour réaliser d’excellentes sauces crues :

La vinaigrette est une émulsion d’huile, de vinaigre, de sel et de poivre qui peut être agrémenté d’autres ingrédients.

Associer délicatement les huiles et les vinaigres pour sublimer leurs saveurs :

  • Huile d’olive et vinaigre balsamique.
  • Huile de noix et vin aigre de cidre.
  • Huile de noisette et vinaigre de framboise…

Pensez au citron pour remplacer le vinaigre par exemple de l’huile d’olive avec du citron. On peut également y ajouter des condiments tels que la moutarde, de l’ail, de l’oignon, etc. Mais aussi des herbes aromatiques comme de la coriandre, de l’estragon, des herbes de Provence, du persil, etc. Ou même des graines et des oléagineux qu’ils soient concassés, entiers, ou en purée, je pense notamment à des noisettes concassées, des cacahouètes, ou des pignons de pin.

On peut également assaisonner ses plats avec de la mayonnaise, car il ne s’agit en fait simplement qu’une sauce froide à base de jaune d’œuf battu avec de l’huile, à laquelle on ajoute du sel, du poivre et de la moutarde. On peut l’associer à des plats chauds ou froids.

Elle se présente sous différentes saveurs tel que de l’Aïoli, de la mayonnaise au citron, du tartare, une sauce bourguignonne, une sauce gribiche, une sauce à l’orange, etc.

On peut également faire une sauce sans œuf, avec un fond jus de cuisson, un avocat, ou de la purée d’amande que vous allez monter avec un peu d’huile.

D’autres sauces crues sont par exemple, le guacamole, la tapenade, la purée de tomates séchées…

On peut également réaliser des coulis de légumes ou de fruits crues comme par exemple du coulis de tomate à l’ail et au basilic, du coulis de fraises à la menthe et au poivre, etc.

Des sauces exotiques tels que la sauce au curry, à la coriandre, l’humus, etc…

Pour les sauces blanches on peut remplacer les laitages par des crèmes et des yaourts végétaux.

d/ Comment bien comprendre les étiquettes ?

Eviter les produits contenant des laitages, mais aussi ceux qui sont caché derrières d’autre nom, comme par exemple la sauce soja qui contient fréquemment des protéines de blé, si vous en consommez souvent, il vaut mieux la remplacer par du tamari. Il convient également d’être prudent avec les poudres d’amandes du commerce qui contiennent parfois des protéines de lait.

A propos de protéines, le danger principal des céréales et des laitages provient des protéines qu’ils contiennent, cependant leurs glucides sont inoffensifs. De ce fait, la présence de dextrose, d’amidon de maïs, ou de sirop de blé n’interdit pas sa consommation.

Quoi qu’il en soit, la lecture des étiquettes vous permettra de découvrir les traitements et la préparation des aliments du commerce. Vous saurez s’il contient de nombreux additifs, des exhausteurs de goût, sa cuisson, son ionisation, etc. Je vous rappelle que plus l’aliment sera bien meilleur pour vous et votre santé s’il est peu ou pas transformé.

J’en viens donc aux produits très transformé ou industriels que l’on nous propose fréquemment dans la grande distribution. Ces aliments contiennent fréquemment des protéines et des graisses animales cuites, en particulier la viande que l’on trouve sous forme de morceaux, de bouillons ou de graisses. Eliminez si possible les conserves qui contiennent des graisses ou des sucres cuits comme les confitures, les confiseries, etc.

Ce tri éliminera probablement presque toutes les conserves hormis celles de légumes. A titre d’exemple, je vous déconseille de consommer des conserves de poissons qui sont énormément surcuits comme les boites de thon ou de sardines.

4/ Quels aliments manger dans le cadre du régime du régime du Docteur Jean Seignalet ?

Dans le dernier chapitre de cet article je vous présente la liste des aliments que vous pouvez manger dans le cadre du régime du docteur Jean Seignalet. Parcourrez don l’ensemble de cette liste pour repérer les aliments que vous appréciez et que vous pourrez manger dans le cadre de ce régime.

a/ Les crudités.

Vous pouvez manger toutes les crudités que ce soit l’ail, les carottes, le céleri, les champignons, les concombres, les courges, le cresson, les endives, la mâche, le melon, les oignons, les poivrons, les radis, la salade verte, les tomates, etc.

b/ Les fruits frais.

Vous pouvez manger tous les fruits frais, que ce soient les abricots, les ananas, les bananes, les cerises, les fraises, les framboises, les grenades, les groseilles, les mandarines, les mangues, les mûres, les myrtilles, les oranges, les pamplemousses, les pastèques, les pêches, les poires, les pommes, les prunes, les raisons, les fruits exotiques, pour ne citer que les plus connus.

Une petite exception pour la châtaigne qui est consommée cuite et la farine de châtaigne qui sont tous deux admis dans le cadre de ce régime.

c/ Les huiles vierges.

Vous pouvez utiliser toutes les huiles de première pression à froids sans les chauffer que ce soit de l’huile d’olive qui apporte des acides gras monoinsaturés, de l’huile de noix crues, de l’huile de soja et de colza qui apportent de l’acide alpha-linolénique, de l’huile de bourrache ou d’onagre qui apportent de l’acide linolénique.

d/ Les fruits secs et oléagineux.

Que ce soient des amandes, des arachides, des dattes, des figues, des noisettes, des noix, des olives, des pignons et du pruneau. Ils doivent tous être mangé de crus. De ce fait, l’arachide grillée sera interdite au profit de l’arachide crue.

e/ Les légumes verts.

Vous pouvez tous les consommer que ce soient des artichauts, des asperges, des aubergines, des avocats, des betteraves, des brocolis, des champignons, des choux-fleurs, des choux-vert, des choux-rouges, des courgettes, des cristophines, des épinards, des fenouils, des haricots verts, des navets, des poireaux, des salsifis ou des légumes exotiques.

f/ Les légumes secs ou les légumineuses.

Tous peuvent êtres manger, que ce soient des fèves, des haricots banc ou rouge, des lentilles, des patates douces, des pois, des pois chiches, des pommes de terre, du quinoa, du soja, du tapioca également appelé manioc, du sésame, du sarrasin, et tous les riz.

g/ Les charcuteries crues.

Les charcuteries crues sont autorisées, il s’agit du jambon cru, du saucisson, des saucisses, du chorizo, du salami et des figatellis. La seule charcuterie cuite autorisée est le foie gras.

h/ Les viandes crues.

Toutes les viandes crues sont autorisées.

i/ Les poissons, crustacées, mollusques et coquillages.

Vous pouvez manger tous les poissons, crustacés, mollusques et coquillages. Il recommande même la consommation d’huîtres, de moules et de palourdes.

j/ Les œufs crus.

Les œufs crus sont autorisés.

k/ Les condiments.

Vous pouvez manger tous les condiments que ce soit le sel, le poivre, le vinaigre, le citron, les oignons, l’ail, la moutarde, le persil, les câpres, les cornichons, le curry et les plantes aromatiques.

l/ le sucre complet, le miel et les pollens.

Ce régime vous permet également de consommer tous les sucres complets, le miel et les pollens qui sont des excellents produits naturels. Toutefois le chocolat cuit qui contient des sucres raffinés est à limiter, il convient de préférer le chocolat noir sans laitages.

Références bibliographiques :

L’alimentation ou la troisième médecine.

Soigner par l’alimentation – Comprendre les maladies chroniques.

Comprendre et pratiquer le régime Seignalet.

Guide pour lire comprendre et pratiquer l’alimentation ou la troisième médecine.

La 3ème cuisine.

L’alimentation crue 400 recettes.

Voilà ce second article concernant le régime du Docteur Jean Seignalet se termine. Je vous invite à présent à prendre note des aliments permis et des aliments interdit, de vous servir une délicieuse infusion de plante et de réfléchir si vous pensez que ce régime peut vous convenir. En cas de doute, je vous invite à prendre connaissance prochainement du troisième article de série qui vous propose de découvrir l’intérêt d’appliquer le régime du Docteur Jean Seignalet si vous avez la maladie de Crohn.

 

A très bientôt,

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