
Principes et fondements – Régime sans FODMAP – Présentation du mode alimentaire pauvre en FODMAPs – 4/ Définition, diagnostic et traitement du SII.

A bientôt pour découvrir et essayer le mode alimentaire pauvre en FODMAPs.
A très bientôt,Thierry KlethiLa santé en mangeant
NOTRE RUBRIQUE MENSUELLE DE PRESENTATION DU MODE ALIMENTAIRE PAUVRE EN FODMAPs.
Définition, diagnostic et traitement du SII.
1/ Définition du SII.
2/ Diagnostic du SII.
3/ Les traitements proposés.
Bonjour à toutes et tous,Je vous présente le quatrième article de notre série de publications mensuelles concernant les fondamentaux du mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Il s’intitule « 4/ Définition, diagnostic et traitement du SII ». Ne manquez pas ce rendez-vous mensuel qui nous permettra de savoir si ce mode alimentaire pourra nous apporter du soulagement, mais également pourquoi et comment l’appliquer…
1/ DÉFINITION du SII.
Le Syndrome de l’Intestin Irritable (SII) cause des problèmes au niveau du fonctionnement de notre intestin avec ou sans lésions physiques. Dans le cadre d’un SII, les douleurs abdominales ou l’inconfort digestif sont très souvent associés à une modification de structure et de la fréquence de nos selles. Ainsi que des ballonnements, ou une distension abdominale. Mais d’autres troubles du transit intestinal qui seront présentés ci-dessous lui sont fréquemment également associés.La classification de « Rome III ».
D’après la classification de « Rome III », pour être reconnus atteint d’un Syndrome de l’Intestin Irritable (SII). Il convient de souffrit de troubles gastro-intestinaux depuis plus de six mois au niveau de la partie basse ou centrale de notre système digestif. De plus, il est nécessaire d’avoir constaté et subis des douleurs ou des inconforts gastriques durant plusieurs jours tous les mois. Et cela pour les trois derniers mois. A ces douleurs peuvent éventuellement être associés des ballonnements ou une distension abdominale. Ainsi qu’une perturbation de notre transit intestinal. C’est-à-dire des diarrhées, de la constipation ou les deux en alternance.Si vous regroupez tous ces symptômes, vous correspondez à la définition standard du SII et un diagnostic pourra être envisagé par votre médecin. Bien qu’il soit reconnu que d’entre nous, souffrent du SII, sans regrouper l’ensemble de ces symptômes. 😉
La durée de ces symptômes.
Un des éléments clés pour différencier un SII et de simples maux de ventre qui peuvent survenir occasionnellement en fonction de nos habitudes alimentaires est la durée de nos symptômes. En effet c’est un critère très important qui nous permet de faire la différence entre le Syndrome de l’Intestin Irritable SII et de simples maux de ventre dont nous souffrons tous ponctuellement.Autres noms du SII.
Le Syndrome de l’Intestin Irritable (SII) est aussi connu sous le nom de « côlon irritable » ou de « colopathie fonctionnelle », qui est un trouble fonctionnel de l’intestin.2/ DIAGNOSTIC DU SII.
Les causes d’un SII étants variés et vu qu’il n’existe pas encore de tests médicaux précis pour déterminer si nous sommes atteints. Cette détermination passe par un diagnostic en plusieurs phases qui vise à exclure les autres maladies connues afin de pouvoir conclure à un SII.Pour cela il peut être nécessaire de réaliser des analyses sanguines ou de nos selles. Mais également des actes d’imagerie médicale et/ou des tests alimentaires.Après l’exclusion des autres causes, notre médecin va vérifier si nous répondons aux critères dits de « Rome III ». C’est à dire, si nous avons souffert de symptômes fonctionnels durant au moins trois jours par mois au cours des trois derniers mois. Si nos symptômes ont commencé il y a au moins six mois. Et si nos symptômes se font moins sentir après être allé à la selle, s’ils sont liés à un changement de la structure, ou dans la fréquence de nos selles.Dans ce cas notre médecin va procéder à l’identification de nos symptômes afin de préciser et poser son diagnostic.
L’identification de nos symptômes.
Notre médecin, va donc chercher à identifier des douleurs ou inconforts abdominales. Ainsi que des ballonnements ou des fermentations. Et des variations de notre transit intestinal (fréquence et consistance de nos selles).Nos douleurs et les inconforts gastriques.
Dans un premier temps, il va étudier nos douleurs et inconforts gastriques qui sont généralement dus dans le cadre d’une SII à une distension de notre intestin. L’intensité de nos douleurs va variée en fonction de la sensibilité des cellules nerveuses localisées dans nos intestins.La sensibilité nerveuse.
Dans des cas extrêmes, on peut souffrir d’hypersensibilité viscérale. Pour vérifier cette possibilité, il convient de réaliser une étude par barostat, qui consiste à insérer un tube relié à un ballonnet gonflable dans notre rectum, via l’anus. Puis, on gonfle ce ballonnet et les personnes atteinte vont ressentir très rapidement une gêne ou des douleurs qui permettront de préciser leur sensibilité nerveuse. En effet, même avec une petite pression, leurs cellules nerveuses qui sont très sensibles vont immédiatement indiquer au cerveau qu’elles souffrent énormément.Pour les personnes atteintes du SII, cette réaction est généralement sensiblement inférieure mais tout de même bien supérieur que ceux qui n’en sont pas atteint. De ce fait on peut conclure que les personnes souffrant de SII ont des terminaisons nerveuses au niveau de l’intestin qui sont très sensible et qui régissent immédiatement très fortement, même pour une faible stimulation.Les crampes abdominales.
Des douleurs ou un inconfort abdominal peut également être dû à une forte contraction de nos muscles abdominaux qui situés dans la paroi gastro-intestinale. On parle alors de crampes intestinales.Des difficultés à situer les douleurs intestinales.
Il est fréquent que des personnes souffrant de douleurs intestinales ne peuvent pas préciser l’emplacement exact de leur douleur (si elle est située en haut, au milieu ou en bas du ventre). Cela vient du fait que pour notre peau, nous avons de très nombreux capteurs sensitifs qui nous permettent de localiser très précisément le siège de nos douleurs. Mais, au niveau de notre abdomen, ce n’est pas le cas et de ce fait le signal envoyé à notre cerveau ne précise pas l’emplacement exact de nos douleurs. On ressent juste une douleur qui se situe au niveau de notre ventre.De nombreuse constatations cliniques ont pu déterminés que les douleurs perçues en haut de l’abdomen concernent notre estomac et le duodénum. Des douleurs perçues au milieu de l’abdomen concernent l’intestin grêle et des douleurs perçues en bas de l’abdomen concernent le gros intestinNos borborygmes ou gargouillements.
Nos borborygmes sont les bruits que font nos intestins lors du processus de digestion de nos aliments. Ils sont produits par des mouvements de gaz dans notre abdomen. Ainsi, il s’agit d’un phénomène normal dans notre processus de digestion de nos aliments.
Les ballonnements ou l’accumulation de gaz.
Une production normale de gaz.Il est tout à fait normal de produire et d’émettre des gaz lors de la digestion. Les femmes en émettent en moyenne sept fois par jours et les hommes quatorze fois par jour.Le volume de ces gaz peut atteindre en une journée jusqu’à deux litres. Dont la moitié est constituée de l’air inspiré qui se retrouve dans le côlon. Le reste étant dû à la fermentation de nos aliments dans l’intestin.Une production anormale de gaz.
Cependant cette production de gaz peut poser des problèmes quand elle est plus importante et peut causer des tensions dans nos intestins. Pour limiter cette production de gaz, il convient de réduire la quantité de glucides consommés. Car ce sont eux qui nourrissent essentiellement les bactéries intestinales qui génèrent ces gaz.
La solution des FODMAPs.
Ces fameux glucides sont majoritairement des aliments riches en FODMAPs. Ainsi que des fibres solubles ou des amidons résistants qui ne sont pas digérés par notre intestin grêle. La réduction de la consommation de ces aliments permettra également d’accélérer notre transit et de réduire de ce fait le risque de production de gaz par fermentation.L’odeur de nos gaz.
Quand nos gaz deviennent nauséabonds, cela peut devenir très vite gênant en public…L’origine de ces odeurs.
Ces odeurs sont produites lors de la fermentation des protéines que nous avons consommées en trop grande quantité par rapport à la capacité d’absorbation de notre organisme. L’origine de ce déséquilibre peut être dû à une teneur trop importante en protéines de nos aliments, ou parce que les protéines consommées n’ont pas été suffisamment dégradés lors de la digestion. Mais, ces mauvaises odeurs ne sont généralement pas le signe d’une maladie, ou d’une mauvaise alimentation.Expulser les gaz.
Afin de protéger nos intestins et d’éviter qu’ils ne gonflent, il convient d’évacuer rapidement nos flatulences. Car, si nous retenons nos gaz, ils vont s’accumuler dans nos intestins, générer des pressions qui vont provoquer la dilatation de nos intestins. Ce qui va très souvent se terminer par des ballonnent et/ou des douleurs désagréables.Rester discret.
Afin de ne pas se faire repérer et de rester discret dans cette opération, je recommande de se mettre un peu à l’écart des autres pour pouvoir tranquillement expulser ces gaz malodorants et gênants sans attirer l’attention. 🙂

La modification de notre transit.
Le temps de transit représente le temps mis par le contenu de nos intestins afin de se rendre de l’intestin grêle, jusqu’au côlon.Qu’est-ce qui influence cette vitesse de migration ?
La vitesse de migration du contenu de notre intestin est essentiellement dépendante du système nerveux entérique qui déclenche le péristaltisme intestinal. C’est-à-dire l’ensemble des contractions musculaires qui vont permettre la progression du contenu dans notre intestin.Un péristaltisme lent.
S’il est lent, notre transit sera également lent et cela va générer des selles relativement dure avec une fréquence légèrement inférieure à une fois par jour.Un péristaltisme rapide.
S’il est rapide, notre transit le sera également. Ce qui va générer des selles assez molles avec une fréquence allant de deux à trois fois par jour. Soit presque après chaque prise alimentaire. 😉L’autre facteur déterminant est notre type d’alimentation.
La composition des aliments que nous consommons, entrent également en compte pour définir la vitesse de transit dans nos intestins.Peu de fibres.
En effet, si nous ne consommons pas beaucoup d’aliments riche en fibre, cela va ralentir notre transit. Et favoriser les risques de constipation.
Beaucoup de fibres.
Pour éviter cette situation et accélérer notre transit, il suffit de consommer plus d’aliments riches en fibre. Ainsi que de compléter nos apports grâce à des compléments alimentaires riches en fibres.Beaucoup de sucres.
Si notre alimentation contient beaucoup de sucres, que notre intestin a du mal à digérer. Comme c’est le cas de nombreux FODMAPs, alors le système nerveux entérique va très certainement ordonner aux muscles du côlon d’expulser ces matières impropres à notre organisme. De ce fait notre transit sera fortement accéléré.Les antalgiques narcotiques.
Je tiens à vous rendre attentif que lors de la prise d’antalgiques narcotiques (comme la codéine) pour calmer des douleurs en calmant notre système nerveux central (en l’endormant) et en augmentant de ce fait notre seuil de perception de la douleur. Nous allons également limiter l’intensité du péristaltisme intestinal et de ce fait ralentir le tractus gastro-intestinal et donc notre transit. De ce fait si vous souffrez d’un intestin irritable et avez déjà des douleurs au ventre, vous allez en fait aggraver la situation et augmenter vos symptômes et donc vos douleurs. 🙁L’intestin irritable et les fibres.
A ce jour, il n’a pas été démontré qu’une consommation importante ou faible en fibres pouvait influer sur le syndrome de l’intestin irritable SII. En effet, un apport riche en fibre va accélérer le transit dans l’intestin, mais risque également d’irriter les parois de notre fragile intestin. De ce fait, cette consommation n’est ni vraiment bonne, ni vraiment mauvaise dans le cadre d’un SII. 😉Vous êtes constipé et consommez peu de fibres.
Si vous êtes constipé et consommez peu de fibres, alors il peut être intéressant d’augmenter votre apport de fibre pour accélérer votre transit et donc remédier à votre constipation. 🙂Vous êtes constipé et consommez beaucoup de fibres.
Si vous êtes constipé et consommez beaucoup de fibres. Dans ce cas, il peut être judicieux de réduire votre consommation de fibres. Car comme nous l’avons vu ci-dessus, cela va également réduire nos ballonnements et l’inconfort intestinal qu’ils peuvent générer. Il est bon de savoir que l’apport théorique idéal moyen est de 25 à 30 grammes de fibres par jour.Où trouver ces fameuses fibres ?
On trouve les fibres alimentaires dans la majorité des aliments non raffinés, tels que le riz foncé (brun, rouge ou noir), le sarrasin et les flocons d’avoine. Mais également la farine de maïs complète, le quinoa, l’amarante et tous leurs produits dérivés. Tels que les pâtes, le pain et nos céréales.Sans oublier les fruits à coques et les graines qui sont très souvent riche en fibres. Ainsi que presque tous les fruits et légumes, s’ils sont consommés avec leur peau.
La consistance et l’aspect de nos selles.
Si nous souffrons d’un SII, il est fréquent que nous observions régulièrement les changements d’état de nos selles, afin d’adapter notre alimentation et nos comportements à la situation souvent changeante du moment. En effet nous autres porteurs du SII nous subissons fréquemment des alternances entre constipations et diarrhées.La couleur de nos selles.
La couleur de nos selles n’a aucune incidence dans le cadre de notre pathologie de SII.Différentes formes pour nos selles.
Que nos selles soient fines en forme de rubans ou plutôt en épaisses saucisses qui sont difficiles à évacuer. Qu’elles forment de petits étrons durs qui font songer à des excréments de moutons. Toutes ces formes sont souvent le signe d’une constipation.Des morceaux d’aliments dans nos selles.
Selon les aliments que nous avons consommés, il est fréquent de découvrir dans nos sels un morceau de peau de tomates, des grains de maïs ou des graines. Lors de ce constat, nous avons souvent un doute concernant le bon fonctionnement de notre système digest. Pourquoi, ces particules d’aliments sont-ils expulsé pratiquement intact et n’ont pas été digéré ?Rassurez-vous, ces phénomènes sont normaux et habituels. Notre système digestif fonctionne correctement et efficacement. 🙂Des morceaux de glaires dans les selles.
De même, il est normal qu’une petite quantité du mucus qui tapisse notre paroi intestinale puisse se retrouver dans nos selles. Cela est également normal et il n’y a pas lieu de s’inquiéter. 😉Du sang dans les selles.
En revanche, si nous constatons la présence de sang dans nos selles, là c’est du sérieux et il y a lieu de s’en préoccuper. Dans ce cas, je vous conseille vivement d’aller rapidement consulter votre médecin de famille pour réaliser un bilan et déterminer l’origine de la présence de ce sang. 🙁La diarrhée ou la constipation.
On reconnait une diarrhée à une consistance très molles ou liquides de nos selles. Alors qu’une consistance dure et sèche correspond plutôt à de la constipation. En d’autres mots ces deux états correspondent principalement à des teneurs différentes en eau. 😉En cas de diarrhée.
Dans le cas d’une diarrhée, nous avons vu que cela correspond à des selles très hydratés, voire liquide. Mais pourquoi tant d’eau dans nos selles ?Il est possible que la quantité d’eau dans l’intestin grêle soit trop importante et ne peut être asséché assez rapidement.Une autre possibilité peut être un dérèglement de notre mécanisme d’assèchement du contenu de nos intestins. Par exemple en cas d’inflammation des tissus de l’intestin, ils seront bien moins efficaces pour absorber l’eau et même certains nutriments.Enfin, il est possible que notre péristaltisme intestinal sollicite trop les muscles intestinaux. De ce fait le contenu de notre côlon avance trop rapidement et ne peut être asséché convenablement.En cas de constipation.
Cependant dans le cas d’une constipation, nous avons vu que nos selles sont cette fois ci bien trop sèches. Alors à quoi peut être lié cet état ?Cet état peut être simplement lié à manque d’eau dans le contenu de notre intestin.Une autre possibilité est un péristaltisme trop faible qui ne stimule pas suffisamment nos muscles intestinaux. Dans ce cas le contenu de notre côlon ne transit pas assez rapidement et est trop asséché par les muqueuses intestinales. Ces matières fécales durcissent, devienne très dur et sont souvent difficiles à évacuer.Enfin, il est également possible que nous somme directement responsable de cette situation car ne sommes pas allé évacuer nos selles lorsque l’envie s’est fait ressentir. De ce fait nous avons perturbé le transit et le fonctionnement normal d’évacuation et nos selles, qui sont restés immobiles dans notre colon et ont continués à se déshydrater et à durcir.Mais également d’autres symptômes…
Notre médecin va également chercher à identifier d’autres symptômes qui permettrons de supposer qu’il s’agit peut-être d’une autre affection que le SII. Admettons par exemple, que nos premiers symptômes sont apparus après nos 50 ans, que nous avons du sang dans nos selles, de la fièvre, que nous avons perdus plus de 5 kilos et que certains de ces symptômes nous réveillent la nuit. Dans ce cas spécifique, notre médecin va ajuster sa recherche sur d’autres pathologies. Il nous demandera par exemple, si des membres de notre famille ont déjà eu un cancer des intestins. Puis, il cherchera à lever le voile sur les risques d’une maladie inflammatoire des intestins, un cancer ou d’autres pathologies spécifiques…Puis, il observera si nous présentons des signes physiques liées à nos maux.
Lors de cette recherche il pourra préciser l’origine probable de nos problèmes. Car le syndrome de l’intestin irritable, est très rarement associé à des troubles physiques typiques qui permettraient de déceler une pathologie. De ce fait, si des signes visibles sont constatés, il est probable qu’il ne s’agit pas d’un SII.Enfin, il demandera des analyses complémentaires pour préciser son diagnostic.
Ces analyses complémentaires feront fréquemment l’objet d’une prise de sang afin d’éliminer de manière certaine la maladie cœliaque. Mais, il arrive souvent que cette analyse soit complétée par une fibroscopie, qui consiste à un examen de notre estomac, ainsi que du duodénum. Ou alors par une coloscopie qui consiste à un examen de notre côlon.
Le diagnostic définitif.
Après toutes ces recherches, si les analyses et les examens complémentaires ne révèlent aucune maladie spécifique, le médecin pourra poser son diagnostic définitif qui confirmera le SII.Dès qu’il a posé son diagnostic, il va vous conseiller de débuter un traitement pour votre SII. Dans la plupart des cas, les réactions dû au SII sont assez fréquentes et gênantes. Mais, il faut souligner que les cas les plus fréquent ne représentent pas une maladie grave. 😉Seul certains cas spécifiques particulièrement virulents posent de graves problèmes à la suite de réactions radicales de notre système immunitaire lors de crises. 🙁3/ LES TRAITEMENTS PROPOSES.
Il n’existe malheureusement actuellement aucun traitement curatif qui pourra nous guérir d’un SII. Les traitements disponibles visent à le calmer afin de limiter ses réactions et de nous soulager au mieux en essayant de repousser la prochaine crise. Ces symptômes sont divers et variés en fonction des profils particuliers que prend cette pathologie auprès de chacun d’entre nous.Les propositions de traitement doivent si possible englober divers aspects que nous allons explorer ci-dessous, dont des changements de notre mode de vie, de notre alimentation, de la prise de médicaments, ainsi que des approches complémentaires.Afin de mener au mieux cette croisade infinie contre cette maladie qui est théoriquement incurable, il est souhaitable d’établir une bonne relation de confiance et de respect entre vous et votre médecin. Si vous pensez que cette relation n’est pas possible avec votre médecin, car il n’est pas à votre écoute pour vous accompagner efficacement. Dans ce cas, il est peut-être souhaitable de changer de médecin ?Changer de mode de vie.
Des changements dans notre mode de vie peuvent nous soulager et prévenir l’apparition de nos symptômes.
Pratiquer une activité physique.
Je vous conseille de pratiquer une activité physique modeste régulièrement pour activer les mouvements de notre côlon. II n’est pas nécessaire de faire des exercices intenses. Une simple marche lente de 20 à 30 minutes par jour peut nous aider concrètement. Il est également possible de pratiquer un peu de gymnastique lente.Mais surtout n’aller pas vous mettre en tête que vous devez aller courir un marathon ! Nous avons dit marcher, ou alors courir doucement sans forcer. Tout en douceur. 😉
Faire du yoga pour calmer nos intestins.
Afin de réduire le stress de notre organisme et plus précisément de notre cerveau. Ainsi que de notre côlon qui lui est étroitement lié, il est judicieux de pratiquer la méditation sous forme de yoga ou de toute autre technique de relaxation. Cet exercice va nous aider à gérer efficacement notre stress avant les crises, mais aussi durant les crises pour en atténuer l’ampleur.La science n’a pas encore bien mis en évidence les liens entre cette pratique et nos troubles. Mais de nombreuses personnes atteintes de SII démontrent que ces pratiques permettent de limiter la fréquence et l’intensité de nos crises. Ainsi que de contrôler les crises pour limiter concrètement leur ampleur. 🙂Des séances de thérapie comportementale et cognitive.
Bien qu’elles soient moins accessibles, certains pratiquent même des séances de thérapie comportementale et cognitive. Des études ont montré que ces séances d’hypnothérapie ciblant des « troubles spécifiques » ont des effets bénéfiques sur le long terme chez de nombreuses personnes souffrant du SII. Bien que nul ne peut expliquer précisément pourquoi et comment ça cela fonctionne, ces méthodes de thérapie méritent également d’être abordées.Attention, avant de commencer une telle thérapie, il est préférable de bien se renseigner sur les compétences et la formation de votre futur thérapeute.
Notre sommeil.
Il est également important de bien se reposer, car le manque de sommeil et la fatigue accumulée aggravent les symptômes du SII. On constate en effet souvent que les personnes souffrant du SII subissent plus fréquemment une crise quand elles sont fatiguées. On pourrait facilement supposer que notre intestin est plus sensible lors de fortes fatigues ?Eviter l’aérophagie.
Il convient absolument d’éviter de pratiquer des actions ou des comportements qui favorisent l’aérophagie. C’est-à-dire qui favorise l’absorption d’air dans notre système digestif. Car cela favorise les ballonnements et donc l’irritation de nos intestins sensibles. Il peut s’agir par exemple de l’habitude de mâcher de la gomme, de manger trop rapidement ou même de parler en mangeant…Changer de mode alimentaire.
Des aliments en cause des réactions de nos intestins.
Si vous souffrez d’un SII, je pense que vous savez déjà que certains aliments sont à l’origine de nos symptômes. Certes il est quelquefois difficile de cerner parfaitement et précisément les aliments en cause sans risquer d’en éliminer certains qui n’y sont pour rien. Ou même d’autres qui sont bénéfique pour notre santé et que nous pouvons peut-être supporter en petite quantité ou en l’associant idéalement avec d’autres aliments.
Les conseils des médecins.
Certains bons médecins nous conseils donc de modifier notre alimentation pour améliorer notre quotidien et limiter les crises. 😊Il nous incombe donc de modifier de habitudes alimentaires. En veillant à ne pas être tressé lors de la prise de nos collations, de manger doucement à des horaires réguliers dans la journée. De ne pas aller trop souvent dans les fast-foods, ne pas consommer des aliments trop gras, ni en grande quantité. Ainsi que d’éviter de consommer trop de brocolis, de choux-fleurs ou de légumineuses qui nous font produire énormément de gaz lors de leur digestion. D’éviter de boire beaucoup de boissons durant le repas et de diminuer notre consommation en boissons gazeuses, en alcool et en café. Tout en veillant à consommer suffisamment de fibres alimentaires.Ces conseils vont certes tous dans le bon sens, mais sont-ils assez précis nous permettre de sélectionner efficacement nos aliments afin d’éviter les crises et de garantir un équilibre nutritionnel convenable ? 😉Mon expérience personnelle.
En ce qui me concerne, je n’ai malheureusement même pas eu la chance de rencontrer de tells médecins. Qui certes apportent un message incomplet, mais qui va clairement dans la bonne direction pour nous permettre de reprendre un peu le contrôle la situation dans le cadre de notre pathologie alimentaire. Ceux que j’ai rencontré et qui me suivent régulièrement dans le cadre de ma maladie chronique, ne jurent que par des médications de plus en plus fortes. Et selon moi, relativement inefficace et allant à l’encontre de mes opinions. ☹La dernière lubie de mon médecin serait de me prescrire des médicaments affins d’affaiblir mon système immunitaire. Ce qui aurait pour impact positif d’empêcher mon organisme de réagir en cas d’agression…Personnellement, je dis NON, NON et NON…Ne m’en voulez pas, mais je ne puis accepter ce discours de vouloir nous traiter par des médicaments en détruisant massivement notre organisme… Afin de le rendre inefficace et de nous rendre encore plus malade !
Des médecins spécialisés en nutrition.
Heureusement il y a de plus en plus de médecins qui découvrent l’aspect nutritionnel de l’alimentation dans le cadre du traitement des SII et même le programme de sélection des aliments dans le cadre du mode alimentaire pauvre en FODMAPs qui nous permettra de choisir efficacement quels aliments manger à volonté, lesquels consommer raisonnablement et sans excès. Ainsi que ceux qu’il convient de proscrire. 😊Des généralistes.
Nous constatons même l’émergence de certains généralistes engagés qui ont constatés les bienfaits du mode alimentaire pauvre en FODMAPs chez certains de leurs patients. Et qui à présent, proposent de plus en plus fréquemment à leurs patients de suivre ces préceptes afin de les soulager et d’améliorer leurs conditions de vie malgré leurs pathologies souvent chronique. 😊
Supprimer le gluten est ‘il bénéfique lors d’un SII ?
De nombreux témoignages.
De très nombreuses personnes pensent et proclament qu’une alimentation pauvre en gluten peut soulager les symptômes du SII, de la fatigue chronique ou même de l’autisme. Ainsi de nombreuses personnes atteintes de SII, confirment que l’élimination du gluten a amélioré leur état de santé. De plus, une multitude de témoignages et de sites internet confirment ces déclarations.La réalité et faits scientifiques.
Malheureusement aucune preuve scientifique ne vient étayer et valider toutes ces déclarations. De ce fait ces nombreux bienfaits attendus ne sont qu’une pure théorie admise par de nombreuses personnes.Plus concrètement, je reconnais que de nombreuses personnes souffrant d’un SII ayant supprimé le gluten de leur alimentation ont ressentis des effets bénéfiques. Mais pourquoi ?Car en évitant le gluten, ils ont éliminé de leur alimentation des fructanes qui ne sont autres que des FODMAPs. De ce fait, leur situation s’est bien évidement amélioré et j’en suis bien content pour eux. 😊Cependant aucune preuve scientifique ne permet à ce jour d’accuser spécifiquement le gluten dans le cadre de nos pathologies de SII, si nous ne souffrons pas en plus également d’une maladie cœliaque.
Appliquer le mode alimentaire pauvre en FODMAPs.
Les faits scientifiques.
Les scientifiquement ont prouvé que le mode alimentaire pauvre en FODMAPs que je vous présente dans mes diverses publications est efficace à court et à long terme pour lutter contre les symptômes du SII. Car il soulage nos symptômes chez trois personnes sur quatre. Certes ce n’est pas du 100%, mais c’est déjà très bien. 😉D’autres études ont démontré avec certitude que la consommation des FODMAPs favorise l’apparition de diarrhées, la production de nombreux gaz intestinaux et des flatulences qui tous génèrent nos crises digestives. ☹Alors qu’une alimentation pauvre en FODMAPs diminue radicalement les risques de survenue des ballonnements, de génération de gaz par fermentation ainsi que de subir une distension intestinale qui va générer une crise. Ces résultats ont été démontré pour la majorité des sujets étudiés. 😊Le rôle des glucides lors de nos fermentations.
La majorité des glucides contenus dans nos aliments ont du mal à être digéré et absorbé par notre intestin grêle. Parmi ces glucides figurent également des fibres alimentaires insolubles. Ainsi que certains sucres à chaîne courte, appelés « oligosaccharides », ou les alcools de sucres qui ne sont pas du tout digérés.Mais qu’advient-il alors de toutes ces substances qui ne sont pas digérés par notre système digestif, ni assimilés par nos intestins ?Ils sont tous ingérés et fragmentés en particules par les nombreuses bactéries qui sont contenues dans nos intestins. Une bonne chose en soit, me direz-vous. Mais en fait lors de ce processus sont générés massivement des gaz qui vont provoquer une distension intestinale et de ce fait générer une crise intestinale.
Limiter certains glucides.
Pour limiter la production de gaz intestinaux, il convient de limiter la consommation de glucides et de favoriser ceux qui se digèrent facilement sans produire de gaz. Ainsi, si vous souhaitez consommer des glucides, il est préférable de choisir du saccharose tels que le sucre de canne, ou du glucose.Mais comment faire ?
Quand vous aurez lu et bien compris tous nos articles sur le mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Il vous sera possible de déterminer très facilement les aliments qui vous conviennent. Cela vous évitera de devoir consulter un spécialiste coûteux pour espérer des conseils éclairés qui vous conviennent. Ou de devoir consommer de très nombreux médicaments, plus ou moins néfaste pour votre organisme. Afin de vivre de manière acceptable avec votre pathologie.Alors, n’hésitez plus et consultez l’ensemble de nos articles de présentant le mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Afin d’en tirer tous les enseignements nécessaires pour vous permettre de reprendre le contrôle de votre alimentation. Et de gérer efficacement vous-même votre pathologie !
Les médicaments.
Pour traiter le Syndrome de l’Intestin Irritable.
A ma connaissance aucun médicament proposé par nos médecins n’a démontré sa capacité à traiter et à soigner définitivement le SII. De même aucun médicament n’a la capacité à éviter efficacement tous risques de déclencher une crise intestinale. Tout au mieux, ils peuvent limiter temporairement les capacités de réaction de notre organisme. Pour mettre en sommeil léger nos pathologies. Mais attention, car la crise n’en sera que plus violente quand elle se déclenchera.Le syndrome du pompier.
La situation.
En effet comme je le mentionne déjà dans mon livre « Problèmes digestifs ?!? découvrez les modes alimentaires adaptés à vos pathologies ». Je pense qu’il n’est pas judicieux de placer tous nos espoirs dans des médicaments qui vont uniquement permettre de limiter l’inflammation de nos intestins. En les aspergent massivement avec leurs molécules pour empêcher notre feu intérieur de proliférer. Mais sans jamais pouvoir réellement l’éteindre. C’est comme des pompier qui aspergent d’eau un feu. Mais sans jamais pouvoir l’éteindre. Cela va certes limiter sa propagation et son intensité. Mais qu’adviendra-t-il si notre inflammation prend le dessus par rapport à nos médicaments ? Ou si nous ne pouvons exceptionnellement temporairement ne pas prendre nos précieux médicaments ?De même qu’adviendra-t-il de nos chers pompiers, si subitement le vent permet au feu de contourner l’eau ou s’il n’avait plus d’eau pour l’arroser ?Le résultat.
Alors notre inflammation va exploser et déclencher une très violente réaction dans notre organisme. Qui peut aller d’une crise très douloureuse à des lésions des parois intestinales mettant en jeux notre pronostic vital.De même chez nos pompier le feu va rapidement générer une chaleur très importante. Puis brusquement exploser pour se propager tout autour en mettant en danger l’existence de nos valeureux pompier.
La solution.
Mais alors que faire pour essayer de maîtriser la situation ?Plutôt que d’essayer uniquement de limiter le résultat de nos problèmes digestif. Il convient d’intervenir au niveau de l’origine de ces problèmes. En évitant de rassembler les éléments déclencheurs de nos crises.Il en est de même avec nos pompiers. Au lieu de se limiter à uniquement asperger le feu avec l’eau sans succès. Il convient également de supprimer le combustible du feu pour éviter qu’il ne puisse continuer à bruler.Pour calmer les crises.
Il convient cependant de reconnaitre l’efficacité des médicaments lors de nos crises pour limiter leur impact et les douleurs qui y sont associées. Dans ce domaine, leur efficacité est indiscutable.
Les crampes intestinales.
Les antispasmodiques, comme la mébéverine et les anticholinergiques ou encore l’huile essentielle de menthe poivrée permettent de calmer efficacement les crampes intestinales.Les diarrhées.
Le lopéramide ou le diphénoxylate permettent de limiter l’impact de nos diarrhées en ralentissant notre transit intestinalLes constipations.
Un apport adéquat en fibres dans notre alimentation permet de normaliser nos sels. Il est aussi possible d’effectuer une supplémentation avec du psyllium, ou des gommes de Sterculia. Mais également du sel d’Epsom ou des solutions de polyéthylène glycol pour fluidifier nos sels.Les proliférations bactériennes dans nos intestins.
On prescrit souvent l’utilisation d’antibiotiques pour lutter contre des proliférations bactériennes dans nos intestins. Ces proliférations peuvent générer des infections et inflammations dangereuses. Cependant il convient de rester prudent lors de tells traitement. Et de limiter la durée et la fréquence de ces prises médicamenteuses. Car même si leurs bienfaits sont observés, le concept de proliférations bactériennes néfastes est souvent controversé.Les approches complémentaires.
Parmi les autres remèdes réputés soulager les symptômes du syndrome de l’intestin irritable, je peux vous parler des probiotiques, des prébiotiques, de l’acuponcture et de l’aromathérapie.
Les probiotiques
Pour lutter contre les symptômes du SII.On peut consommer des bonnes bactéries vivantes appelées probiotiques qui sont essentiellement des lactobacilles, des bifido-bactéries ou des levures chimiques. Si on les consomme régulièrement en quantités suffisantes, elles auraient un effet bénéfique pour rééquilibrer notre flore intestinale.Car il est démontré que la flore intestinale des personnes souffrants de SII n’est pas la même que les personnes en bonne santé.Mais toutes ces bactéries ne séjournant pas longtemps dans intestins. Il est nécessaire d’en consommer quotidiennement pour bénéficier de leurs supposés bienfaits.Une efficacité démontrée ?
L’efficacité de ces probiotiques n’étant pas démontrée par des études cliniques, il est raisonnable d’en douter. Mais cependant, il est indiscutable qu’elles n’ont aucun effet délétère pour notre santé. Hormis le fait de vider nos porte-monnaie. 😉
Les prébiotiques.
Pour lutter contre les symptômes du SII.Certains proposent de consommer des prébiotiques qui sont en fait des glucides. Il s’agit notamment de l’inuline (qui n’a rien à voir avec l’insuline) et des fructo-oligosaccharides. Ces glucides favorisent normalement la prolifération de bonnes bactéries dans nos intestins au détriment des mauvaises.Une efficacité démontrée ?
Tout comme pour les probiotiques, aucune étude n’a confirmé les bienfaits des prébiotiques pour les personnes souffrant d’un SII. Bien au contraire, certains patients ayant recours à ses glucides, ont déclarés avoir plus de symptômes !Cela n’a rien d’étonnant car je pense que vous avez reconnus les fructo-oligosaccharides qui sont des FODMAPs générant nos symptômes. Par conséquent, si vous souffrez d’un SII, je vous déconseille de consommer des prébiotiques.Les produits de santé naturels
En cas de crampes intestinale, je peux vous proposer de consommer de l’huile essentielle de menthe poivrée sous forme de comprimés. Qui a largement démontré son efficacité en tant qu’antispasmodique.
L’acupuncture.
Lors de douleurs abdominales, certaines personnes ont recours aux services d’acuponcteurs pour soulager leurs douleurs. Mais aucune étude scientifique ne démontre l’efficacité de cette méthode dans le cadre du SII. Cependant si vos finances le permettent, une séance d’acupuncture avec un professionnel expérimenté ne peut pas vous faire de mal.La médecine chinoise traditionnelle.
Une étude australienne a prouvé les effets bénéfiques de la médecine chinoise traditionnelle sur les patients atteints du syndrome de l’intestin irritable. Mais, vu la quantité de plantes médicinales entrant en ligne de compte, il est difficile de généraliser cette méthode. Adressez-vous toujours à un professionnel ayant une bonne connaissance du SII et de ses manifestations.L’aromathérapie.
Si, dans la pratique de l’aromathérapie et l’homéopathie semblent avoir des effets bénéfiques, aucune étude scientifique ne permet à ce jour de l’affirmer.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :




