Principes et fondements – Régime sans FODMAP – Présentation du mode alimentaire pauvre en FODMAPs – 3/ Le syndrome de l’intestin irritable (SII)

 

NOTRE RUBRIQUE MENSUELLE DE PRESENTATION DU MODE ALIMENTAIRE PAUVRE EN FODMAPs.

 

Le syndrome de l’intestin irritable (SII)

1/ Présentation du SII

2/ Les symptômes du SII

3/ Qu’est-ce qui cause le SII ?

4/ Pourquoi le SII touche t’il certaines personnes et pas d’autres ?

 

Bonjour à toutes et tous,

Je vous présente le troisième article de notre série de publications mensuelles concernant les fondamentaux du mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Il s’intitule « Le syndrome de l’intestin irritable (SII) ». Ne manquez pas ce rendez-vous mensuel qui vous permettra de savoir si ce mode alimentaire pourra vous apporter du soulagement, mais également pourquoi et comment l’appliquer…

    Mode alimentaire pauvre en FODMAP    

1/ PRESENTATION DU SII

  Mauvaises odeurs.

Les fermentations.

Pour présenter le SII, je vais commencer par un petit dialogue ludique.

« Qu’as-tu mangé ? ».

« Du cassoulet ! ».

« Oh là là, dans ce cas, je ne souhaite pas partager ton lit ce soir ».

En effet, l’impact d’une consommation de haricots secs sur le système digestif ne fais plus de mystères et nous savons très bien ce qui va en résulter. Même si quelquefois, nous tournons nos haricots à la dérision en les affublant de surnoms tels que « pète-fort », ou autre. La réalité est bien concrète et s’ils sont bien connus pour les effets qu’ils vont engendrés, c’est la cause des FODMAPs qu’ils contiennent. Ce sont eux que nous avons du mal à digérer et qui vont provoquer nos flatulences.

Bien entendu, il n’y a pas que les haricots qui génèrent des gaz. Il y a également les choux, que j’aime bien, mais qui ne font pas du bien à mon système digestif… Ainsi que les pois chiches, la partie verte de mes poireaux et bien d’autres…

  FODMAP  

Les FODMAPs.

« De quoi s’agit-il ? »

Oui bien sur des fameux FODMAPs, associés en plus, cette fois à des molécules indigestes soufrés ou d’autres qui n’améliorent guère la situation.

Il est vrai que certaines personnes sont plus intolérantes que d’autres aux FODMAPs. Pour certains d’entre nous, même une infime quantité ne sera pas supportable. De ce fait, je n’ose pas envisager les conséquences d’un plat de haricots ou de choux. Et ce ne sont là qu’un petit échantillon de tous les aliments qui feront réagir violemment nos entrailles à cause des FODMAPs

En fait, tous les aliments contenants ne serait-ce qu’une infime quantité de FODMAPs pourrons nous poser des problèmes. Si c’est votre cas, comme c’est le mien, vous comprendrez que presque tous les repas, vont systématiquement se terminer avec d’important ballonnements et des flatulences. Comme si nous avions consommé de grandes quantités de haricots et ce matin, midi et soir.

De ce fait, il parait primordial de cibler les aliments responsables pour limiter ces conséquences. Cela pourra catégoriquement et radicalement changer notre vie quotidienne. 😊

Car quand, on souffre après tous les repas, soit au moins trois fois par jour, ça devient un véritable calvaire ! ☹

C’est facile à comprendre et il convient de le mettre en œuvre dès notre prochain repas.

    Low Fodmap  

Le mode alimentaire pauvre en FODMAPs.

Oui, mais se lancer dans l’application du mode alimentaire pauvre en FODMAPs, n’est pas tout à fait aussi simple. Cela demande tout de même un peu d’attention avant de l’appliquer. 😉

Il vous permettra cependant d’éviter de vous priver d’une trop longue liste d’aliments qui risquent de générer des carences alimentaires alors que ce n’est pas nécessaire. En effet en appliquant le protocole du mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Nous pouvons cibler précisément tous ceux qui nous font du mal et que NOUS devons absolument éliminer pour éviter ces symptômes. Ce qui nous permettra de continuer à consommer tous les autres aliments qui ne nous font pas réagir désagréablement.

    Syndrome de l'intestin irritable SII

Le syndrome de l’intestin irritable.

Le SII et la colopathie fonctionnelle, comprennent différents symptômes qui se nomment les troubles gastro-intestinaux fonctionnels. En d’autres mots le SII perturbe le fonctionnement de notre système gastro-intestinal mais ce n’est pas directement lui qui génère les ulcères, les inflammations, les nodules, les épaississements des tissus, ou toutes les autres réactions physiques. De même, il n’est pas directement responsable de symptômes visible dans les analyses de sang. Son diagnostic reposera donc uniquement sur un assemblage de différents symptômes et des circonstances qui favoriseront son apparition. Ainsi que la durée de ces manifestations.

Il est cependant démontré que le SII est le trouble fonctionnel du système digestif le plus fréquent. Car il touche une personne sur cinq. De ce fait, même si le diagnostic peut facilement être posé, les médecins n’ont pas de solutions à proposer pour améliorer et régler ce problème.

    Intestin saint

Les résultats du mode alimentaire pauvre en FODMAPs.

Par conséquent, on voit fleurir une multitude de livres ou de sites internet qui cherchent à combler ce manque avec toutes sortes de « traitements » qui sont supposés nous donner une solution pour stopper cette pathologie. Mais soyons clair et lucide, la majorité de ces « solutions » ne reposent sur aucune étude scientifique et leur efficacité n’est pas démontrée ! ☹

Avec le programme du mode alimentaire pauvre en FODMAPs que je vous présente, c’est autre chose. Car pour lui, tous ses bienfaits pour réduire et supprimer les symptômes du SII, ont été scientifiquement prouvés et démontrés. 😊

Même si la majorité des personnes qui souffrent d’une allergie alimentaire ne sont pas touchés par le SII. Chez certaines d’entre elles l’hypersensibilité résultant de l’allergie alimentaire peut entraîner les symptômes du SII. De même le SII est presque toujours précédé d’une intolérance alimentaire. En d’autres termes, si vous souffrez d’une intolérance alimentaire, vous souffrez très certainement également d’une intolérance alimentaire. Dans l’ensemble de ces cas, le mode alimentaire pauvre en FODMAPs est fait pour vous : 😉

    Côlon irrité

2/ LES SYMPTÔMES DU SII

Les symptômes du SII sont très différentes d’une personne à l’autre. En effet pour certains ce sera des ballonnements, ou des perturbations du transit intestinal, ou des inconforts abdominaux qui peuvent générer des douleurs importantes, ou des nausées, ou encore des brulures d’estomac. Le SII peut toucher n’importe quelle partie du système digestif. Que ce soit la partie haute qui comprend l’œsophage et l’estomac. Ou la partie basse qui comprend les intestins.

Un autre symptôme est lié à la production de gaz. Certaines personnes en ont énormément en permanence, ils ont l’impression que leurs intestins ne se vident jamais, même lorsqu’ils vont aux selles. Qu’ils aient des glaires collantes dans leurs matières fécales et que leur ventre gargouille joyeusement presque tout le temps en faisant des « borborygmes » bruyant et gênant. Mais également de ressentir des douleurs désagréables au niveau du rectum.

D’autres personnes sont souvent fatiguées du matin au soir, même si quelquefois lors d’un répit des symptômes cela va un peu mieux.

Pour d’autres, ce sont des douleurs musculaires diffuses que l’on nomme de la fibromyalgie. Ou encore des troubles urinaires qui les font uriner fréquemment et brusquement sans leur permettre de garder le contrôle.

Tous ces symptômes sont variés, mais ils sont toujours en relation avec nos selles et notre sensibilité gastrique. En d’autres termes à la manière que notre cerveau interprète les signaux envoyés par le système nerveux intestinal.

    Mal au ventre

Les symptômes fréquemment rencontrés sont :

D’importantes douleurs abdominales ainsi de fortes contractions gastriques ou des crampes. Qui peuvent varier au niveau de leurs durées, mais également au niveau de leurs intensités.  Heureusement, il est fréquent que le fait d’aller à la selle les atténuent.

Des diarrhées qui imposent d’aller fréquemment et très rapidement à la selle. Généralement plus de trois fois par jour avec des selles liquides et molles.

Des constipations qui rendent l’expulsion des matières fécales très difficiles et souvent même douloureuses. Il est courant d’aller à la selle mois de trois par semaine avec des selles très dure et sèches.

Il arrive également souvent de constater des mixtes entre les symptômes tels que des alternances de diarrhées et de constipation. Mais également de gaz et de ballonnements alternés avec des nausées ou des brûlures d’estomac. Ainsi que l’impression de ne jamais vider ses intestins ou du mucus dans les selles. Sans oublier, ce qui plus rare mais qui également possible, il s’agit des alternances entre les fortes fatigues et les douleurs musculaires liées à la fibromyalgie.

 

Pour résumer en deux mots.

Les symptômes les plus fréquents qui sont observés chez les personnes souffrantes du syndrome de l’intestin irritables sont des ballonnements et une distension intestinale. Ainsi qu’un inconfort et des douleurs abdominales. Mais également une perturbation du transit et des modifications dans l’aspect et de la consistance des matières fécales. Sans oublier des gaz en abondance et des borborygmes bruyants. Et une grande fatigue toute la journée.

 

Les ballonnements et la distension intestinale

Le mot « ballonnement » est très fréquemment utilisé afin de décrire la sensation de pression dans l’abdomen résultant d’une distension importante des intestins.  En fait, il s’agit d’une forte augmentation de la circonférence de l’abdomen, qui est clairement ressentis physiquement.  Cette distension se produits très souvent après le repas. Les personnes atteintes parlent souvent également d’une gêne au niveau des intestins.

Cette distension intestinale résulte forcément de la présence de matière solides, ou de liquides, ou de gaz. Ces différents composés entraînent des ballonnements qui distendent les intestins en augmentant de volume. De ce fait les intestins occupent plus de place dans notre abdomen.

 

Les matières solides

Les matières solides stagnent obligatoirement dans le gros intestin. Quand il contient trop de matières fécales, il gonfle et se distend. Ce qui arrive fréquemment pour les personnes constipées. Cependant au bout d’un moment, il va également créer un engorgement dans l’intestin grêle, qui va également se distendre. Mais lui est moins apte à accepter ce phénomène et va réagir.

La meilleure façon de déterminer la présence d’un engorgement de matières dans l’intestin est de pratiquer une radiographie.  Elle permettra de déterminer précisément l’origine de nos ballonnements. Dans l’affirmative, il suffit de déclencher (sous contrôle médical) une purge des intestins. Ce qui va nous soulager et faire immédiatement disparaître la sensation de ballonnements.

  constipation - diarrhée  

Les matières liquides.

Une autre origine de nos ballonnements est la stagnation de liquides dans nos intestins. Notamment dans le dernier mètre de l’intestin grêle et dans les premiers segments du gros intestin. Ce qui entraîne à nouveau une distension intestinale plus ou moins perceptible et inconfortable durant notre journée. La quantité de liquide produite dépendant essentiellement des aliments que nous avons consommés.

Lors du processus normal, les liquides et les sels minéraux sont absorbés par notre organisme en franchissant la paroi de l’intestin grêle et du gros intestin. Quand ce processus est perturbé à la suite d’une infection gastro-intestinale, ou une maladie du pancréas, ou encore une maladie cœliaque, ou une inflammation intestinale. Une quantité importante de liquide n’est pas correctement absorbé et stagne dans l’intestin en provoquant des ballonnements et / ou des diarrhées.

Afin d’éviter l’apparition de ce phénomène, il convient de maintenir une stabilité du nombre de molécules présente pour un volume de liquide donné qui permet une bonne assimilation de ces molécules. En cas de déséquilibre, au niveau des liquides corporels (un nombre de molécules trop important) pour passer totalement des intestins dans le système sanguin. Notre organisme va diluer ces molécules pour rétablir le bon ratio en augmentant la quantité de liquide présent dans les intestins. En réponse nos intestins vont accélérer le transit et occasionner des diarrhées.

Malheureusement notre alimentation en Europe est principalement constituée d’aliments contenant beaucoup de sucres que notre intestin grêle a du mal à absorber. De ce fait, notre organisme doit souvent les diluer et augmenter la quantité d’eau dans les intestins. Ce qui entraîne fréquemment des diarrhées…

C’est pour cette raison que tous ceux qui comme nous souffrent d’un SII, doivent absolument éviter de consommer les sucres présents dans les FODMAPs !

    Mauvaises odeurs.

Les gaz.

Pour ce qui concerne les gaz qui sont spécifiquement présents dans nos intestins. Là ce sont les bactéries intestinales qui interviennent (notre microbiote intestinal). Quand nos bactéries se nourrissent des molécules non absorbées qui arrivent dans le gros intestin, elles produisent des gaz. C’est ce que l’on appelle la fermentation intestinale. 😉

Tous ceux qui savent comment l’on produit le pain ou la bière, pourront vous expliquer que la fermentation génère énormément de gaz. De ce fait, lorsque nos bactéries intestinales fermentent des glucides (les sucres), cela génère des gaz contenants beaucoup d’hydrogène et de dioxyde de carbone. Il arrive même qu’ils contiennent du méthane. De plus ils sont inodores et produits en grandes quantités.

Certes une petite partie du dioxyde de carbone qui est produit va descendre dans les parties basses de l’intestin pour être expulsé. Nos bactéries utilisent le reste de ce gaz pour d’autres fins. Ou alors, il va traverser la paroi de notre gros intestin pour pénétrer dans le système sanguin et remonter vers les poumons afin d’être évacué lors de notre respiration.

Il en est de même avec une partie de l’hydrogène qui est véhiculée par nos bactéries et pénètre dans les acides gras à chaine courte avant d’être convertie avec le dioxyde de carbone en méthane ou utilisée pour fabriquer de l’hydrogène sulfurée. L’excédent est absorbé par notre système sanguin et rejeté vers nos poumons.

   

Tous le monde 

Qui en est affecté ?

Le syndrome de l’intestin irritable peut toucher toutes les personnes, de tous les âges. Mais il est fréquent qu’il se déclare plus souvent lors de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. De même, il touche plus souvent les femmes que les hommes. De plus, il y a souvent une composante familiale qui entre en compte dans le potentiel de développer cette pathologie.

Il s’agit du trouble gastro-intestinal le plus rependu à travers le monde. En effet entre 5 et 20% de la population des pays développées vont le contracter à moment ou un autre de leur existence.

En France, le SII affecte près de trois millions de Français. Heureusement la plupart du temps les symptômes ne sont pas graves et les personnes atteintes se soignent elles-mêmes sans aller chez un médecin. Il leurs suffit pour cela de changer légèrement leur mode de vie et leur alimentation. En évitant certains aliments et en utilisant des médicaments en vente libre.

     

3/ QU’EST·CE QUI CAUSE LE SII ?

On ne connait pas encore la cause exacte du SII. Mais on constate souvent que les personnes qui en souffrent ont également un dysfonctionnement du système nerveux entérique.

 

Motricité de l’intestin.

Il s’agit notamment de problèmes de la fonction motrice de l’intestin qui ne transporte pas correctement les aliments digérés à travers les intestins. En effet soit le passage se fait trop vite, entraînant des diarrhées. Ou alors, il se fait trop lentement et entraîne de la constipation, des spasmes et des douleurs.

 

Hypersensibilité de l’intestin.

Dans le cas de l’hypersensibilité intestinal, ce sont les nerfs qui entourent les organes de la digestion qui devient trop sensibles. De ce fait, le moindre changement dans l’activité intestinale peut envoyer des signaux de douleur vers notre cerveau.

    Intestin malade

Les facteurs déclenchant du SII.

Le développement de cette affection peut être liée au développement de plusieurs facteurs qui varient d’une personne à l’autre. Les plus courants sont une infection gastro-intestinale aiguë, ou une diarrhée des voyageurs, ou bien une intoxication alimentaire, un acte de chirurgie, des antibiotiques ou autres médicaments, un déséquilibre bactérien ou hormonal, ou alors un stress physique, émotionnel ou de l’anxiété.

Ces différentes pathologies peuvent intervenir individuellement ou s’additionner !

Il n’est pas possible pour le moment de déterminer pourquoi certaines personnes seront atteintes et d’autres non. ☹

Mais il faut garder l’espoir de trouver un jour la cause primordiale et unique qui permettra à la médecine de trouver un traitement qui pourra soigner définitivement cette pathologie. 😉

Toutefois, nous savons déjà qu’il s’agit d’un dysfonctionnement du système nerveux du système gastro-intestinal entérique. Mais il est très complexe et ce n’est pas facile de comprendre tous les mécanismes afin de trouver la solution parfaite pour soigner cette pathologie.

Nous savons également que cette défaillance peut engendrer une hypersensibilité des nerfs des intestins. Ainsi que des contractions musculaires anormales des intestins. De plus nous savons que cette pathologie perturbe la manière dont les intestins traitent les aliments qu’ils contiennent.

Cependant nous ignorons la cause de ce dysfonctionnement et la raison pour laquelle il perdure dans le temps.

 

Les facteurs contributifs au développement du SII.

Parmi les facteurs qui contribuent au développement du SII, on peut noter les facteurs génétiques, les infections gastro-intestinales, le stress ainsi que d’autres facteurs psychologiques, un déséquilibre de notre microflore intestinale, une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle, la nourriture consommée et l’environnement dès la petite enfance.

   

Maladie cœliaque 

Les facteurs génétiques.

Des études portant sur des jumeaux démontrent que les gènes peuvent jouer un rôle dans l’apparition et le développement du SII. De plus, il est fréquent que le SII touche plusieurs personnes dans une même famille.

 

Les infections gastro-intestinales.

On a pu déterminer que lorsqu’un germe présent dans l’eau infecte de grandes communautés. Il déclenche de fortes diarrhées qui vont générer chez beaucoup de personnes le développement d’un SII avec un symptôme prépondérant de diarrhée. On parle de SII post-infectieux.

Les personnes atteintes, se plaignent généralement d’une légère inflammation du système gastro-intestinal qui peut durer longtemps. De plus, il est regrettable que dans ce cas les anti-inflammatoires n’ont aucune action bénéfique.

    Stress - Frustration - Fatigue

Le stress et les autres facteurs psychologiques.

Les situations de stress, ainsi que les autres facteurs psychologiques peuvent avoir un effet sur notre système nerveux entérique. Elles modifient l’émission des signaux nerveux émis par les intestins. Ainsi que la manière que le cerveau et la moelle épinière vont les interpréter. La liaison entre le cerveau et le système nerveux entérique se nomme « l’axe cerveau-intestins ». Une perturbation de cet axe de communication peut favoriser le développement d’un SII.

 

Un déséquilibre de la microflore intestinale.

Une simple altération dans l’équilibre de nos bactéries intestinal peut favoriser le développement d’un SII. Pour ce point, il existe plusieurs théories qui visent à éclaircir la manière et la raison pour laquelle ce déséquilibre appelé dysbiose intestinale peut affecter le fonctionnement de nos intestins.

Côlon irrité

Une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle.

Selon une théorie, une augmentation du nombre de bactéries dans l’intestin grêle peut générer un SII. Cette théorie crée la controverse, dans l’attente de sa validation.

 

Souvenirs alimentaire

 

La nourriture.

Ce que nous mangeons influence le nombre relatif des différents types de bactéries présentes dans les intestins. Des travaux sont en cours afin de déterminer si ces modifications peuvent favoriser l’apparition des symptômes du SII. Notamment en entraînant un dysfonctionnement du système nerveux entérique.

 

L’environnement dès la petite enfance.

Dès notre plus jeune âge, certains types de bactéries sont plus nombreuses dans nos intestins que d’autres. Pour certaines personnes, ces bactéries entrent en interaction avec des facteurs environnementaux (hors nourriture). Ces facteurs peuvent être à l’origine d’un éventuel dysfonctionnement du système nerveux entérique.

 

4/ POURQUOI LE SII TOUCHE T’IL CERTAINES PERSONNES ET PAS D’AUTRE ?

Dans la mesure où nous consommons tous des FODMAPs et que nous produisons tous des gaz. Je vais lister ci-dessous les raisons pour lesquels le SII touche certaines personnes et pas les autres ?

    HIGH FODMAP

La quantité de gaz produits.

La quantité de gaz produit est variable en fonction de nos bactéries présentes dans nos intestins. Ainsi que de la manière par laquelle elles attaquent les molécules non digérées, non absorbés. Sachant que nous avons chacun un microbiote différent dans nos intestins et que certaines bactéries fermentent les glucides alors que d’autres produisent.

 

La sensibilité viscérale.

Notre sensibilité viscérale est plus ou moins prononcée selon les personnes. En effet la sensation de ballonnements est clairement liée à un dysfonctionnement du système nerveux entérique. Ainsi qu’à un degré de distension intestinale à ne pas dépasser pour éviter de ressentir un inconfort.

    Inflammation intestinale

La capacité de la paroi abdominale pour faire progresser les gaz une fois qu’ils sont formés.

Habituellement quand nos intestins génèrent une quantité importante de gaz. Cela stimule notre système digestif. De ce fait, les gaz avancent plus vite dans les intestins pour être évacuer. Cependant, il arrive que chez certaines personnes touchées par le SII. Ces gaz stagnent dans les intestins qui dilatent de plus en plus !

 

La manière dont les intestins se comportent en cas de distension.

Quand les intestins se dilatent, les muscles de l’estomac se contractent automatiquement. Il s’agit d’une action réflexe qui permet que l’abdomen ne devienne pas trop proéminent. Pour cela, le diaphragme qui est un grand muscle situé sous les poumons se relâche. Ce qui permet aux intestins de disposer de plus de place dans l’abdomen.

Cependant chez les personnes souffrant du SII, les muscles de l’estomac ne se contractent plus forcément automatiquement. Il en est de même avec le diaphragme, qui au lieu de se décontracter, se contracte. En entraînant une distension plus importante et aggravant de ce fait la sensation d’inconfort.

  Estomac et cerveau heureux et zen

La manière dont les signaux sont envoyés par le système gastro-intestinal pour être interprétés.

Notre stress ou de notre anxiété, modifie notre perception de la situation. Cela démontre clairement l’existence d’une relation entre nos intestins et notre cerveau.

   

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

Plus jamais mal au ventre avec le régime FODMAPS

Le programme FODMAPs

Le programme FODMAPs

La solution FODMAP pour en finir avec les maux de ventre.

   

Bonne dégustation et à très bientôt pour découvrir et essayer une nouvelle recette ensemble.

  Thierry KLETHI - Blog La santé en mangeant

A très bientôt,

Thierry Klethi

La santé en mangeant

   

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