Principes et fondements – Régime sans FODMAP – Quizz FODMAPs – Peut-on tester plus vite notre tolérance aux FODMAPs. 






J’espère que la lecture de cet article intitulé « Peut-on tester plus vite notre tolérance aux FODMAPs ? », vous aura apporté des réponses utiles pour découvrir le mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Et je vous dis à très bientôt sur notre blog « la santé en mangeant ».
A très bientôt, Thierry Klethi La santé en mangeant
QUI, QUOI, COMMENT LES FODMAPs
Notre quizz hebdomadaire sur les FODMAPs
Qu’est-ce ? Comment ? Pourquoi ?
Découvrez toutes les semaines un petit article pour répondre brièvement à une ou deux questions sur le mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Je vous invite donc à découvrir notre nouvelle question, passionnante pour découvrir clairement et facilement les tenants et aboutissants du mode alimentaire pauvre en FODMAPs. Bonjour à toutes et tous, J’espère que vous vous portez pour le mieux. Je viens de publier ce nouvel article dans notre blog « la santé en mangeant » et j’espère qu’il vous donnera une information utile pour découvrir le mode alimentaire pauvre en FODMAPs.
PEUT-ON TESTER PLUS VITE NOTRE TOLÉRANCE AUX FODMAPs ?
Petit rappel des principes généraux du mode alimentaire pauvre en FODMAPs.
Pour bien répondre à cette question il me semble nécessaire au préalable de rappeler rapidement quelques principes généraux de ce mode alimentaire. Qui a pour objectif de supprimer vos FODMAPs individuels qui perturbent votre système digestif.Mise en application.
Pour garantir une bonne sélection des FODMAPs gênants, il est nécessaire de bien appliquer les différentes phases de réintroduction des aliments afin de déterminer précisément ceux que nous pouvons consommer prudemment sans risquer de réactions désagréables de nos intestins. Sans éliminer à tors des aliments riches en nutriments nécessaire à notre santé, que nous apprécions et qui ne nous causent aucuns problèmes digestifs.Résultats individuels.
Si nous appliquons consciencieusement les différentes phases de ce mode alimentaire, il nous permettra de sélectionner individuellement, de manière parfaite, pragmatique et en suivant une logique scientifique adaptée à chacun les aliments qu’il nous convient de proscrire, d’éviter ou de consommer en quantités limitées. En effet, il permet de déterminer les molécules ou aliments précis qui sont responsables de nos troubles digestifs individuels.Pas de consignes collectives inadaptés.
C’est pour cela, qu’il n’y a pas de solutions simplifiées ou accélérées qui s’appliquent à tous. Car, il nous appartient à chacun de déterminer précisément nos aliments ou molécules personnels, qui feront réagir nos intestins. Il ne faut pas tomber dans l’erreur d’appliquer des règles générales et globales qui ne nous serons pas parfaitement adapté à nos spécificités individuelles.Eviter les carences alimentaires, préjudiciables à notre santé.
Si nous supprimons tous les aliments qui peuvent potentiellement produire des réactions chez toutes les personnes souffrantes de nos pathologies, nous allons nous priver à tords de nombreux aliments importants pour notre équilibre alimentaire. Ce qui risque de provoquer des carences alimentaires plus ou moins préjudiciable à notre santé !
Le test de l’hydrogène expiré.
Une solution alternative et complémentaire pour essayer de déterminer plus rapidement quels sont nos FODMAPs individuels en cause de nos pathologies digestives. Peut-être de consulter un médecin spécialiste qui nous fera réaliser de nombreux tests de l’hydrogène que nous expirons. Ces tests permettent de déterminer après chaque consommation d’aliments spécifiques, le taux d’hydrogène produit par la fermentation de ceux–ci.Beaucoup d’hydrogène expiré.
Si nous expulsons beaucoup d’hydrogène, cela signifie que nous avons une réaction à cet aliment et qu’il convient de s’en méfier car il génère des fermentations intestinales.Peu d’hydrogène expiré.
Au contraire, si nous expirons peur d’hydrogène après la consommation de certains aliments, cela veut dire qu’ils ne causent pas de fermentation. On peut donc les consommer dans des proportions raisonnables sans crainte de réactions désagréables de notre intestin.Le cas des additions de FODMAPs.
Cependant, il est constaté que bien souvent un FODMAPs seul peut passer sans forcément poser de problèmes. Mais l’addition de deux FODMAPs qui ne posent pas de problèmes particuliers, peut multiplier par dix ou même davantage la réaction de notre organisme et peut de ce fait générer d’importants gaz et les désagréments qui y sont liées.Exemple :
Si vous avez un peu de mal avec les poireaux, mais que ça passe sans trop de problèmes ET qu’il en est de même pour les produits laitiers. La consommation lors de repas différents de chacun de ces deux aliments, ne causera pas de réaction importante. 🙂 Mais, si vous consommez une quiche aux poireaux, alors là, ça ne va pas probablement pas passer sans problèmes, car l’additions de ces deux aliments va très probablement déclencher une crise. 🙁
Conclusion.
Par conséquent, le test de l’hydrogène expiré qui va tester chaque aliment séparément, ne prend pas en compte les plats comprenant plusieurs FODMAPs et ne pourra pas prévoir votre réaction lors de la consommation de la quiche ci-dessus. Ce test est théoriquement parfait et peut vous permettre de réaliser plus rapidement le programme pauvre en FODMAPs. Mais, concrètement lors de vos collations quotidiennes, il ne prendra pas en compte plats comportant des combinaisons de plusieurs FODMAPs et vous exposera à de désagréables surprises lors ces repas ! 🙁
Ma touche personnelle.
C’est pour cette raison, que je préconise d’appliquer avec rigueur et sans précipitation le programme pauvre en FODMAPs en respectant chacune des étapes. Car cela permet d’identifier précisément et concrètement ceux qui vous pose personnellement des problèmes lors de repas quotidiens.
La procédure du programme pauvre en FODMAPs.
Tester un par un chaque FODMAPs.
Tester les types de FODMAPs.
Après la phase d’exclusion, le programme pauvre en FODMAPs préconise de tester un par un tous les FODMAPs lors de vos repas. En effet peut-être êtes-vous seulement intolérant au mannitol, ainsi en évitant juste les champignons, vous devriez être tranquille. Ou peut-être êtes-vous intolérant aux polyols, auquel cas vous devrez vous passer d’abricots secs, mais pourrez manger sans problème de la mangue. Avouez qu’il serait dommage de vous en priver ! 😉
Tester les quantités de ces FODMAPs.
De plus, après avoir testé les FODMAPs qui ne posent pas de problèmes, il est intéressant de tester la quantité de ces aliments avant qu’ils ne posent des problèmes. Cela nous permettra d’établir combien nous pouvons en manger sans risquer de réaction. En effet si une forte consommation d’abricots, cause des réactions gênantes. Il est préférable d’en consommer par exemple que deux ou trois, qui ne poseront pas de problèmes. Plutôt que de supprimer totalement les abricots de notre alimentation. 🙂Tester des combinaisons de FODMAPs.
Après avoir testé tous les FODMAPs et déterminé ceux qui ne posent pas de problèmes et quelle quantité. Il est judicieux de tester des combinaisons entre ces FODMAPs qui ne posent pas de problèmes, pour déterminer si ces combinaisons passent bien ou non.Tester les réactions à une combinaison de FODMAPs.
Je reprends l’exemple de la quiche ci-dessus. Si le poireau passe sans trop de difficultés et qu’il en est de même pour les produits laitiers. Etant donné que j’affectionne manger des quiches (c’est un exemple 😉), je vais me préparer une délicieuse quiche aux poireaux et en manger un petit morceau pour tester la réaction de mes intestins. Si tous se passe bien, je sais que la combinaison de ces deux FODMAPs ne pose pas de problèmes. SUPER 🙂Tester les quantités tolérées de cette combinaison de FODMAPs.
Ensuite, sachant que je peux manger de la quiche aux poireaux, je vais tester la quantité tolérée. La première fois, je vais manger un petit morceau et constater la réaction de mes intestins. Si c’est OK, j’attends quelques jours et je mange un plus grand morceau pour voir la réaction. Ensuite, si c’est toujours OK, je continue jusqu’à atteindre la quantité de quiche que je consomme habituellement. Si c’est OK, parfait, super, je peux sans crainte manger à ma faim des quiches aux poireaux sans craindre de réactions de mon système digestif. YOUPIS 🙂
Conclusion.
Pour répondre à la question « Peut-on tester plus vite notre tolérance aux FODMAPs ? », je réponds qu’il est préférable de prendre le temps de bien réaliser chaque étape du programme pauvre en FODMAPs, car vous pourrez ainsi établir une liste précise des aliments et les assemblages d’aliments que vous pouvez consommer sans risquer de déclencher une réaction désagréable. Il en est de même pour les quantités de ces aliments que vous pourrez consommer librement sans crainte. De plus, cela permet de réduire au maximum les aliments à écarter définitivement de votre alimentation. Et ainsi de réduire au maximum les risque de carence alimentaire et de nécessité de nous supplémenter en certains nutriments.En d’autres mots.
Je vais reformuler ma conclusion afin d’être sûr qu’elle soit bien comprise par le plus grand nombre. 😉 L’objectif du mode alimentaire pauvre en FODMAPs est de nous proposer une manière de nous alimenter très digeste en supprimant tous les composés perturbateurs contenus dans les FODMAPs. Ce qui permet de nous garantir un confort digestif nettement amélioré, voir idéal et sans douleurs. De plus ce mode alimentaire permet de limiter le nombre d’aliments à exclure. Afin de ne supprimer que ceux qui sont réellement en cause lors de nos crises. Cela nous permet de nous alimenter sereinement, sans avoir peur de déclencher des réactions douloureuses et gênantes. Ainsi que de limiter les risques de carences alimentaires dus à la suppression de trop nombreux aliments injustifiés.RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

