

Thierry Klethi
Découvrez des solutions adaptées pour aller durablement mieux malgré vos différents problèmes digestifs.
Régime Hypotoxique
Docteur Jean SEIGNALET
L’alimentation ou la troisième médecine
Les résultats de ces préceptes alimentaires
Bonjour à toutes et tous,
Je vous retrouve aujourd’hui pour vous présenter le Docteur Jean Seignalet, qui est selon moi un précurseur important dans l’idée que l’alimentation à un rôle primordial pour notre santé. Bien sûr je n’oublie pas Hippocrate qui disait « Que ton aliment soit ta seule médecine ! » ou encore « Laisse ta nourriture être ton remède et ton remède ta nourriture », ainsi que « Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement est-il possible de l’aider », je m’arrête là car la thématique de cet article n’est pas Hippocrate mais le Docteur Jean Seignalet.
Présentation de l'article.
Ma présentation du Docteur Jean Seignalet va se faire en 5 parties qui sont :
1/ Qui est le Docteur Jean Seignalet.
Je vous partage la biographie du Docteur Jean Seignalet écrite par ses filles Dominique et Anne, car qui est mieux placé pour présenter Le Docteur Seignalet que ses propres filles !

2/ Que penser de son ouvrage culte « L’alimentation ou la troisième médecine » ?
Là aussi, je souhaite vous partager l’analyse d’un expert reconnu de la médecine santé, d’une personne qui connait très bien le régime du Docteur Seignalet et qui partage de nombreux points communs avec lui, tout en s’investissant énormément jour après jour pour la santé et le bien être de tous… Je parle naturellement du Professeur Henri Joyeux !
3/ Pourquoi le Docteur Jean Seignalet s’intéresse-t-il à la nutrition ?
Je pense que cette question est très importante, car le Docteur Seignalet était et est toujours un médecin reconnu pour ces nombreuses compétences médicales. Il dirigeait le laboratoire d’histocompatibilité de Montpellier. Il était Maître de conférences dans deux universités de Montpellier et est crédité de 78 publications scientifiques référencées dans des revues médicales…
Quand subitement à contre pieds de tous, il déclare que la nutrition à un rôle majeur pour améliorer l’état de santé pour plus de 100 pathologies différentes.
4/ Quelles recherches a t ‘il menées pour développer son régime alimentaire ?
Dans ce chapitre, je vous présente et vous décris le développement de ses recherches qui l’ont conduit petit à petit à déterminer l’importance de l’alimentation dans plus de 100 pathologies médicales. Un chapitre très important si vous souhaiter découvrir sa démarche scientifique.
5/ Quels sont les résultats du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet ?
Dans le dernier chapitre de cet article, je vous présente une sélection de pathologies et les résultats obtenus par les personnes qui ont appliqués le régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet.
A présent que je vous ai présenté les différents chapitres de cet article, nous allons pouvoir commencer à découvrir qui est le Docteur Jean Seignalet.
1 - Qui est le Docteur Jean Seignalet ?

Pour répondre à cette qui question, je vous propose de découvrir sa biographie écrite par ses filles : le Docteur Dominique Seignalet et sa sœur Anne Seignalet.
Le Docteur Jean Seignalet est un ancien interne des Hôpitaux de Montpellier, lauréat de la faculté de médecine générale et appliquée, maître de conférences. Le Docteur Seignalet a pratiqué pendant neuf ans, dans le cadre de ses fonctions hospitalières, la médecine générale et la médecine spécialisée (hépato-gastro-entérologie, endocrinologie et radiologie).
Tout en conservant une activité clinique, il se consacre ensuite plus particulièrement à la biologie et à la recherche. Considéré comme un pionnier de la greffe d’organes et grand spécialiste du système HLA, un mécanisme de défense de l’organisme découvert en 1965 par le professeur Dausset, il fonde le laboratoire d’histocompatibilité de Montpellier, dont il assurera la direction pendant trente ans. Ce laboratoire est chargé de la sélection des donneurs et receveurs d’organes mais aussi du diagnostic et de la prévention de certaines maladies, dont les maladies auto-immunes. Amené à réfléchir sur le processus de développement de l’une d’entre elles, la polyarthrite rhumatoïde, il propose en 1988 une première théorie sur le mécanisme de cette maladie ainsi qu’un traitement basé sur un simple régime alimentaire.
Un premier succès clinique l’encourage à approfondir ses recherches sur le plan théorique et pratique. Cependant, les instances scientifiques et hospitalières négligent et marginalisent ses travaux sur la nutrition, sans chercher à les vérifier. Les recherches du Docteur Jean Seignalet sont donc menées, pendant son temps libre, en dehors de tout soutien structurel ou financier. Les consultations sont données à titre gracieux, en marge de ses fonctions hospitalières d’immunologiste. L’idéal aurait été de pouvoir publier les résultats de ses recherches dans des revues et des journaux médicaux classiques, mais ses articles sur la diététique sont rejetés, alors qu’en tant qu’immunologue, il avait publié sans difficulté de nombreux articles dans d’excellentes revues : 230 publications dont 78 dans des revues médicales de langue anglaise et française avec comité de lecture.
La parution d’une première édition de « L’alimentation ou la troisième médecine » en 1996, permet cependant au Docteur Jean Seignalet de communiquer les résultats de ses premières recherches. Quatre autres éditions suivront, augmentées de nouvelles observations et de résultats positifs obtenus par le régime alimentaire pour de nombreuses pathologies. La cinquième édition de l’ouvrage, achevée l’année de son décès en 2003, aborde en effet quelque 115 maladies au mécanisme mystérieux, dont 91 ont réagi favorablement à la méthode alimentaire : sur 2500 patients venus le consulter pour diverses maladies peu ou pas curables, 2250 ont été améliorés par la diététique. De plus, de nombreuses autres personnes, médecins et patients, ont pu essayer et constater les bienfaits de la méthode alimentaire. En effet, son ouvrage propose aux scientifiques et aux médecins, d’innovantes voies de recherche fondées sur de très nombreuses sources bibliographiques, mais il propose surtout une thérapeutique souvent efficace, qui offre un espoir réel à de nombreux malades en souffrance.
Bibliographie écrite par ses filles Dominique et Anne Seignalet, parue dans le livre « L’alimentation ou la troisième médecine – Comprendre et pratiquer le régime Seignalet » aux éditions François-Xavier de Guibert – Ecologie Humaine.
2/ Que penser de son ouvrage culte « L’alimentation ou la troisième médecine » ?

Pour répondre à cette question, je vous propose de découvrir l’avis du Professeur Henri Joyeux.
J’y pense à l’instant, vous pourriez me dire que je ne me donne pas de peine pour écrire cette publication car pour la biographie du Docteur Jean Seignalet, j’ai repris le texte écrit par ses filles et maintenant, je reprends l’avis éclairé du Professeur Henri Joyeux. On peut le voir ainsi, c’est vrai !
Personnellement je vous réponds que, qui peut le mieux décrire la biographie du Docteur Jean Seignalet que ses propres filles ?
De plus, qui suis-je face au professeur Henri Joyeux pour donner mon avis concernant cet ouvrage phare du Docteur Jean Seignalet ?
Ma volonté n’est pas d’économiser du temps dans l’écriture de ces deux parties de mon message, mais simplement de vous donner les meilleurs avis disponibles pour vous partager un contenu de grande valeur !
Voilà, cela étant dit, je vous propose sans plus attendre, de découvrir l’avis du Professeur Henri Joyeux.
L’alimentation ou la troisième médecine, livre majeur du Docteur Jean Seignalet, peut paraître impressionnant, pourtant il faut le lire. Certains de mes collègues, très savants, l’ont critiqué sans l’avoir lu, effrayés par le volume de l’ouvrage : près de 700 pages de science et d’expérience clinique tous azimuts, un véritable traité.
Pourtant, il m’arrive de voir des épouses de médecin suivre, en cachette de leur mari, les conseils nutritionnels de Jean Seignalet ; les améliorations spectaculaires obtenues par leur propre expérience convainquent, de plus en plus, leur médecin de mari de donner ces conseils à leurs malades.
L’alimentation ou la troisième médecine est un ouvrage thérapeutique décisif qui a déjà aidé ou guéri des milliers de malades, concernés par toutes ces maladies de civilisation que sont le diabète, l’obésité, les cancers de toutes sortes et les maladies auto-immunes.
On voit, en effet, aujourd’hui, un nombre grandissant de patients atteints de maladies articulaires, polyarthrite chronique, spondylarthrite avec de fortes douleurs rhumatismales, mais aussi de maladies de la peau, telles que sclérodermie et lupus ; d’affections du système nerveux, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, ou Parkinson ; de thyroïdite… ; de maladies inflammatoires du tube digestif, maladie de Crohn ou rectocolite ; et aussi de nombreux cas de fibromyalgie et de fatigue chronique inexplicable.

Dans de très nombreux cas, le seul fait de suivre scrupuleusement le régime Seignalet apporte des soulagements inespérés qui interrogent la médecine officielle, celle que je connais bien et que je pratique au quotidien. Par ailleurs, on observe une nette amélioration des défenses immunitaires, dans de nombreux cas de cancer ou chez des malades atteints du Sida. L’essentiel, et il faut le reconnaitre, c’est le bien que Jean Seignalet a fait, et fait encore grâce à son livre, à de nombreux patients. Ils viennent souvent consulter, le livre à la main, pour demander des précisions.
Extrait de la préface du livre « L’alimentation ou la troisième médecine – Comprendre et pratiquer le régime Seignalet » écrit par le Professeur Henri Joyeux – Professeur de chirurgie digestive et de cancérologie à la faculté de Médecine de Montpellier – Chirurgien-chef de Consultation au Centre Régional de lutte contre le Cancer Val d’Aurelle du Languedoc Roussillon et parus aux éditions François-Xavier de Guibert – Ecologie Humaine.
3/ Pourquoi le Docteur Jean Seignalet s’intéresse-t-il à la nutrition ?
Pour répondre pleinement à cette question primordiale et majeure, je vais vous exposer comment le Docteur Jean Seignalet s’est petit à petit forgé cette profonde conviction alors que rien ou presque ne le prédisposait à cela, car comme tous les bons médecins, il avait été formé dans la filière universitaire et hospitalière qui ne reconnait pas l’importance de l’alimentation dans le cadre de la gestion des maladies. Alors pourquoi a-t-il progressivement élargi son champ de vison entre 1983 et 1988 pour reconnaitre l’influence de l’alimentation pour améliorer certaines pathologies. Selon son ouvrage, ce changement de points de vue repose sur les quatre piliers suivants :
a/ Sa conviction.
Le Docteur Jean Seignalet a repris cette conviction auprès d’un des ces pères, qui n’est autre qu’Hippocrate avec qui il a partagé la citation suivante : « Que ton aliment soit ton seul médicament ». Même si ce message fût longuement négligé par la plupart des médecins, le Docteur Jean Seignalet se l’est approprié car il pensait qu’il était bien possible qu’il y ai une relation entre l’alimentation et la santé.
Hippocrate.

Même si la vision d’Hippocrate en diététique alimentaire était très simpliste, car il s’agissait simplement de réduire :
- le sel en cas d’hypertension artérielle et d’insuffisance cardiaque.
- les protéines en cas d’insuffisance rénale chronique.
- les glucides en cas de diabète sucré.
- les lipides en cas de d’hypercholestérolémie.
- les calories en cas d’obésité.
En effet, on ne pouvait pas réellement parler d’une diététique ou d’un régime alimentaire propre à Hippocrate, mais quand même, c’était un visionnaire pour son époque.
De plus, les mesures qu’il préconisait, visaient à traiter les symptômes, c’est-à-dire les conséquences des maladies et non les causes.
Mais, il faut reconnaître que même aujourd’hui les conceptions de la diététique sont essentiellement fondées sur le nombre de calories consommées, sur l’équilibre entre les glucides, les lipides et les protéines et sur l’apport en vitamines et en calcium.
Le Docteur Jacques Ménétrier et le Docteur Catherine Kouzmine.
Je vais à présent vous citer quelques précurseurs de la diététique ou de l’alimentation santé. Il s’agit notamment du Docteur Jacques Ménétrier en 1958 et du Docteur Catherine Kouzmine en 1980 qui ont souligné l’importance des oligo-éléments dans l’alimentation. Ils ont également établi bien avant tout le monde que notre corps se répare et se renouvelle continuellement au cours de notre vie selon un rythme établi afin de garantir un fonctionnement adéquat. De plus, ils ont déterminé que notre énergie et donc l’énergie transmise à nos cellules pour fonctionner provient de notre alimentation. Enfin, ils ont précisé qu’il était préférable que cette alimentation ne génère pas trop de déchets qui devront être éliminés par notre organisme avec cette énergie au détriment d’autres fonctions vitales.

Une alimentation de qualité.
Le Docteur Jean Seignalet pense donc que la vision quantitative de la nutrition devrait être remplacée par une vision de qualité. Il donne l’exemple d’une voiture avec un moteur qui fonctionne au carburant « Super » pour lequel il ne convient pas de mettre du carburant « Diesel ». Car on sait bien que notre moteur ne va pas bien fonctionner avec le mauvais carburant. 😊

Personnellement j’ai fait une fois cette erreur par inadvertance à la suite de l’achat d’un nouveau véhicule qui n’utilisait pas le même carburant que l’ancien et machinalement j’y ai mis le mauvais carburant. Je m’en suis rendu compte après avoir rempli le réservoir…
J’ai juste eu le temps de me rendre de la station-service jusqu’au garage le plus proche, avec ma voiture qui toussotait en faisant des petits bonds. Arrivé sur le parking du garage, le moteur s’est arrêté…
J’étais content d’être arrivé jusque-là, mais j’avais un peu honte de ma méprise devant le garagiste. ☹
Toutefois, à ma grande surprise, le garagiste fût très rassurant en m’indiquant qu’il avait l’habitude et que je n’étais pas le premier à faire cette erreur. Il ajouta que j’avais eu de la chance d’arriver jusqu’à son parking. Puis, il m’ annonça le diagnostic de ma méprise de carburant.
Il fallait purger le réservoir, ainsi que tout le système de distribution, puis vérifier le système d’injection pour s’assurer qu’il n’avait pas subi de dégâts.
Personnellement, je dirai qu’en effet, notre alimentation ressemble un peu au carburant de notre voiture. Si nous ne consommons pas la nourriture et les boissons adéquates à notre organisme et à notre santé, on risque d’avoir des symptômes tout comme ma voiture qui toussait et faisait des petits bonds… Il nous appartient, en fonction de nos spécificités et particularités, de déterminer notre carburant idéal pour préserver et entretenir notre santé.
b/ Le lien entre alimentation et santé.
Il faut reconnaitre que de tout temps, il y a eu des médecins, ou des chercheurs qui ont bâti des ponts entre la santé etj la médecine, de même qu’entre la diététique et l’alimentation. Cependant, il faut rester vigilant et ne pas croire toutes les déclarations et les promesses qui nous sont faites. Pour illustrer mes propos, je vais citer l’ouvrage publié par le Professeur Henry Joyeux en 1994 qui recense et présente de nombreux régimes alimentaires modernes lesquels permettent d’obtenir selon leurs auteurs d’excellents résultats. Mais quand on y regarde de plus près, on constate qu’ils sont contestables et que les raisons scientifiques qui sont mises en avant, ne semblent pas toujours fondées. Il est donc important d’accepter et de reconnaitre que parmi les nombreux régimes alimentaires proposés, certains sont peu crédibles ou même un peu fantasques.
Des références incontournables.
Toutefois, comme je le dis toujours, il ne faut pas généraliser et je vous propose donc de vous présenter ci-dessous quelques personnalités qui ont joué un rôle majeur afin d’ériger un lien fort et crédible entre alimentation et santé. Il s’agit de :
- Edward BACH qui a mis en avant l’influence de l’intestin sur notre bon ou mauvais état de santé. Il nous a mis en garde contre les cuissons excessives des aliments et a dévoilé le lien étroit entre certaines de nos bactéries intestinales, c’est-à-dire de notre flore intestinale, et la présence de maladies chroniques.
- Paul CARTON qui a découvert et divulgué les processus d’encrassage et d’élimination, lesquels ont été ensuite repris par le Docteur Jean Seignalet.


- Catherine KOUSMINE qui a constaté et déterminé que l’homme moderne d’aujourd’hui ne mange plus comme autrefois. Elle a également remarqué que certaines maladies qui était rares dans le passé, deviennent de plus en plus fréquentes aujourd’hui. Elle pense par conséquent, qu’il serait logique de revenir à une nourriture de type ancestrale qui permettrait de prévenir ou même de guérir ces maladies.
- Guy-Claude BURGER qui pense que le changement de type d’alimentation a eu lieu il y a 5000 ans à l’époque du néolithique.
- Jacques FRADIN qui, quant à lui, dénonce les dangers de l’alimentation occidentale qui serait selon lui, la cause d’une augmentation des pathologies dites « dégénératives ». Il s’agit notamment de l’athérosclérose, des cancers, des affections auto-immunes et des diabètes. C’est lui qui a mis au point un premier régime hypotoxique qui est souvent bénéfique pour ses patients.
Les trois dernières personnes que j’ai citées ont mis au point des méthodes alimentaires qui sont souvent efficaces. Selon les dires du Docteur Jean Seignalet, ils ont découvert et compris certains mécanismes de notre alimentation moderne.

En effet, on peut reconnaitre que le Docteur KOUSMINE a pu démontrer les dangers des méthodes de préparation industrielles de nos plats, qui sont principalement dus à un risque important de développer des carences en vitamines, en minéraux et en acides gras poly-insaturés. Mais également, au risque de développer une porosité intestinale en consommant régulièrement ce type d’alimentation. Malheureusement, même si toutes ces explications sont crédibles, compréhensibles et logiques, elles ne s’inscrivent pas dans une vision et un concept complet reliant tous ces phénomènes.
Quant à BURGER, il a construit une intéressante théorie sur l’inadaptation des enzymes humaines pour permettre la digestion et l’assimilation de certains aliments actuels.
Enfin, le Docteur Jacques FRADIN constate des carences en acides gras Oméga 3, lors des cuissons à haute température de nos aliments. Il déclare également que les produits laitiers, les céréales cuites et les toxiques lipophiles sont responsables du développement de nombreuses pathologies.
c/ La médecine d’hier et d’aujourd’hui.
Mais, si fort heureusement nous vivons plus longtemps, beaucoup d’entre nous ont de nombreux problèmes de santé. Certaines affections rares ou exceptionnelles par le passé, sont devenues très fréquentes à présent. C’est notamment le cas de l’obésité, du diabète sucré de la maturité, de la maladie de Crohn, de l’asthme et d’une façon générale des pathologies allergiques.
De plus, les maladies dégénératives sont de plus en plus répandues, tels que l’arthrose, l’ostéoporose, ou l’athérosclérose qui frappent de nombreux individus. Même si le cancer est guéri une fois sur deux, on en constate à présent deux fois plus, de telle manière que le nombre de décès n’a pas baissé.
En d’autres termes, même si l’on recense plus de personnes âgées qu’il y a cent ans, ils sont souvent dans un bien triste état. Pourquoi cela, eh bien simplement par méconnaissance du développement des 112 maladies présentées dans l’ouvrage du Docteur Jean Seignalet , « L’alimentation ou la 3ème médecine », dont je me suis inspiré pour réaliser cette présentation. Ces maladies sont classiquement considérées comme « Mystérieuses ».
De ce fait, découle notre ignorance de la genèse de ces affections qui entraine de dramatiques répercutions. En effet, nous ne savons pas prévenir nos maladies et quand elles sont déclarées, nos thérapeutiques sont inefficaces ou insuffisamment efficaces !
Il faudrait donc s’attaquer aux causes de ces maladies, car les traitements symptomatiques, c’est-à-dire qui ne traitent que les conséquences de ces maladies, ne sont pas ou peu efficaces.

Le Docteur Jean Seignalet n’était pas satisfait de cette réalité et se demandait « Comment se fait-il, qu’avec les importants progrès réalisés dans de nombreuses sciences, nous soyons encore incapables d’élucider le mécanisme de tant de maladies ? ». La réponse qui lui semblait pertinente était la suivante : « La complexité croissante de la médecine a conduit la plupart des cliniciens et des chercheurs de haut niveau à une spécialisation de plus en plus étroite. Dès lors, ils ne connaissent que quelques facettes d’un état pathologique et non les autres. Cette vision partielle leur interdit d’aboutir à une conception globale du problème ».
d/ Sa qualification de médecin et de biologiste.

Il faut savoir que le Docteur Jean Seignalet a longtemps travaillé dans deux domaines très différents qui sont la médecine, mais également comme vous l’aurez deviné, la biologie.
Il a pratiqué la médecine spécialisée et générale entre 1959 et 1968.
Puis, il s’est consacré à la biologie et plus particulièrement à l’immunologie, ainsi qu’à la génétique de 1963 à 1983. Toutefois, même durant cette période, il a conservé des activités en clinique qui lui ont apportées de nombreux savoirs et connaissances dans les domaines suivants :
- La transplantation d’organes et de tissus, car il avait la charge de la sélection immunologique des receveurs et des donneurs lors de greffes.
- Les maladies hématologiques qu’il a enseignées durant de nombreuses années dans les Universités de Montpellier.
- Les maladies auto-immunes qui sont intimement liées au fonctionnement du système HLA, c’est-à-dire aux antigènes présents sur les globules blancs qui contribuent à la défense de notre organisme. Le Dr Seignalet était un spécialiste du système HLA, reconnu au niveau mondial.
Puis, à partir de 1983, il prend la décision de continuer à exercer ses fonctions de biologiste, tout en reprenant une activité de clinicien et en pratiquant la médecine générale durant ces loisirs.
La double culture qu’il avait la chance de posséder, c’est-à-dire de pratiquer la médecine et la biologie, est devenu aujourd’hui presque impossible car les étudiants doivent choisir dès le début de leur internat de s’investir en médecine ou en biologie. Il pourrait même être possible qu’il soit interdit aux biologistes de rédiger une ordonnance ou de prescrire des médicaments !

4/ Quelles recherches a-t-il menées pour développer son régime alimentaire ?
A présent, je vais vous parler des recherches qu’a menées le Docteur Jean Seignalet et qui l’ont conduit à confirmer l’influence de l’alimentation sur certaines pathologies, et de comment ces recherches lui ont permis de développer son régime alimentaire. Enfin, je vous présente chronologiquement toutes ces découvertes.
a/ Les prémisses de ces découvertes.
Le Docteur Jean Seignalet souhaitait simplement comprendre le mécanisme de certaines maladies, pour sa propre satisfaction, mais aussi pour améliorer le traitement de ses patients. Son premier sujet d’étude fut donc consacré à la polyarthrite rhumatoïde qui était très fréquente chez ces patients et qui leur causait de graves lésions au niveau de leurs articulations qui étaient rongées par un phénomène destructif très douloureux qui aboutissait souvent à des déformations osseuses très invalidantes. Il avait également constaté que l’évolution de cette pathologie était difficilement gérable par les médications classiques. De plus, il a constaté une importante affinité entre la polyarthrite rhumatoïde et les gènes HLA. Enfin, il s’écoule souvent des années entre les premières douleurs et la constitution des déformations articulaires.
C’est pour toutes ces raisons, que le Docteur Jean Seignalet a choisi d’étudier en premier les cas de polyarthrite rhumatoïde. Et, grâce à ses connaissances cliniques et biologiques, il a pu établir assez rapidement une théorie sur la pathogénie de ce rhumatisme. Son hypothèse concluait clairement qu’un régime alimentaire devait être un traitement valable. Ses premiers essais sur des volontaires lui ont confirmé qu’il était dans le vrai. Dès lors, il a continué ses recherches sur les plans théoriques et pratiques pour étayer tout cela.

b/ Le développement de sa théorie.
Afin d’élargir au maximum son champs de vision, il s’astreignait quotidiennement à la lecture de nombreux articles médicaux couvrant de vastes sujets dont :
- La plupart des disciplines de la médecine : la rhumatologie, la gastro-entérologie, l’endocrinologie, la neurologie, la psychiatrie, la dermatologie, l’ophtalmologie, la pneumologie, la cancérologie et la diététique.
- Plusieurs secteurs de la biologie et notamment, l’immunologie, la génétique, l’anthropologie, la bactériologie, la biologie moléculaire, la biologie du vieillissement et la physiologie. En ce qui concerne la physiologie, il s’intéressait tout particulièrement à la physiologie cellulaire et de l’intestin grêle. En ce qui concerne l’intestin grêle, il était très intéressé par sa paroi et la flore bactérienne qu’il contenait.
De ces longues séances de lecture, il lui arrivait de ne rien retirer de particulier et d’autres fois, il dénichait un article qui allait soit amplifier, soit contredire une de ces hypothèses.

Dans son livre, il relate notamment une publication qui démontrait que l’interféron gamma peut se fixer sur les cellules de la muqueuse de l’intestin grêle et abaisser fortement la résistance électrique de la barrière intestinale. Ce jour-là, il comprit pourquoi les agressions psychologiques provoquent souvent de petites poussées dans les rhumatismes inflammatoires.
L’auteur de la publication se cantonnait à la physiologie digestive et n’imaginait pas l’importance de sa découverte pour les rhumatismes inflammatoires. Il en est de même pour les rhumatologues qui ne vont pas lire cet article, à première vue, très éloigné de leur spécialité. De ce fait, un maillon de la chaîne des événements qui conduit à une polyarthrite rhumatoïde ou à une spondylarthrite ankylosante peut passer inaperçu dans une vision spécialisée. Alors qu’il va apparaitre clairement dans une vision plus globale de la santé.
Ces lectures alternées de périodes de réflexion lui ont permis de proposer des hypothèses sur l’origine de plus de 100 maladies, alors considérées comme inexplicables en partie ou en totalité. Ces hypothèses partent bien souvent de la cause première, le plus souvent l’alimentation moderne, jusqu’à la constitution des lésions caractéristiques de l’affection en passant par plusieurs étapes.
Ces analyses l’ont conduit à distinguer trois types de mécanismes :
- Les pathologies Auto-immunes.
- Les pathologies d’Encrassage.
- Les pathologies d’Elimination.
Toutes les diverses maladies que sa méthode peut améliorer se classent dans ces trois catégories.
c/ Mise en application de sa théorie.
Quand une maladie semblait pouvoir bénéficier des bienfaits de la diététique, il recrutait des volontaires souhaitant essayer sa méthode. Il s’agissait souvent de personnes souffrant de maux pénibles qui résistaient aux divers traitements déjà appliqués.
Il les rencontrait lors d’une consultation initiale pour vérifier le diagnostic, établir un bilan clinique et biologique. Quand ils prenaient des médicaments, il décidait soit :
- De les supprimer, s’ils étaient pris depuis longtemps sans résultats.
- De les conserver, s’ils avaient une efficacité partielle, ou s’ils pouvaient avoir un effet favorable ultérieur.
Lors de cette première entrevue, il expliquait le mécanisme de l’affection et pourquoi un changement nutritionnel pouvait transformer profondément la situation. Un régime alimentaire ne doit pas être adopté comme une religion et il ne demande pas une foi aveugle, mais un travail intellectuel afin de comprendre pourquoi ce nouveau régime alimentaire est prescrit. Malgré toutes ces précautions, près de 50% des sujets abandonnent au bout de quelques jours ou quelques semaines les nouvelles règles diététiques. Heureusement, les autres 50% persévéraient et appliquaient le nouveau régime alimentaire à long terme.
La première année, il réalisait des suivis de contrôle tous les trois mois, puis tous les ans. Quand un bénéfice était constaté, il préconisait d’arrêter soit les médicaments, ou l’application du régime alimentaire pour voir lequel était responsable de cette amélioration. Il arrivait même que les bénéfices étaient constatés grâce à la prise simultanée des médicaments et du nouveau régime alimentaire, les deux apportant un peu d’amélioration en même temps.

Au bout de la première année, il réalisait un nouveau bilan clinique et biologique, qu’il comparait avec le premier :
- En cas de succès, le régime doit être poursuivi toute la vie, sous peine de rechute.
- En cas d’échec, il proposait au début d’arrêter le régime alimentaire, puis il décidait qu’il était préférable de continuer car :
- Même s’il n’a pas fait disparaitre la maladie, il a des effets bénéfiques en décrassant les cellules, les tissus et en ralentissant leur vieillissement.
- Même si 95% des réussites sont enregistrées la première année, des succès tardifs sont possibles dans les trois types de mécanismes. L’épuration par l’organisme des molécules responsables de ces maux peut parfois être très long.
Le Docteur Jean Seignalet nous partage qu’un de ses patients a nettement amélioré sa situation de santé grâce à ce régime alimentaire, et que même après plus de 19 ans, il élimine encore des toxines.
d/ la chronologie des découvertes du Docteur Jean Seignalet.
Plus concrètement, je vous présente à présent la chronologie de ses travaux de recherche qui s’échelonne de la manière suivante :

1983 – Première mise au point du régime alimentaire hypotoxique.
1985 – Premier essai de la diététique et premier succès chez une femme atteinte de polyarthrite rhumatoïde.
1988 – Mise au point de la théorie initiale sur la pathogénie de la polyarthrite rhumatoïde.
1990 – Version corrigée de cette théorie pathogénique. Extension de sa conception à la plupart des maladies auto-immunes : lupus érythémateux disséminé, maladie de Basedow, sclérose en plaques, etc.
1991 – Construction de la théorie de l’encrassage appliquée à des affections non malignes tels que la fibromyalgie, la dépression nerveuse, le diabète sucré de type 2, etc.
1992 – Construction de la théorie de l’élimination expliquant psoriasis, maladie de Crohn, asthme, etc.
1994 – Extension de l’hypothèse de l’encrassage aux affections malignes, où elle explique les 2/3 des cancers.
1996 – La première édition de son ouvrage « L’alimentation ou la troisième médecine » qui présente ses conceptions pathogéniques et les résultats observés sur 800 sujets qui se répartissent sur 42 maladies.
1998 – Troisième édition de son livre, justifiée par le nombre croissant de patients suivis (1200) et après l’incorporation de 18 nouvelles maladies, dont la néphropathie, l’arthrose et la bronchite chronique.
2001 – Quatrième édition motivée par un échantillon plus étendu de patients (1700), l’adjonction de 15 affections, dont la cirrhose biliaire primitive, les neuropathies périphériques et l’hypoglycémie. De plus, un recul devenu suffisant pour affirmer l’intérêt thérapeutique majeur, de l’alimentation hypo-toxique dans de nombreuses pathologies y compris certains cancers.
2003 – Cinquième édition avec toujours davantage de patients (2500) et 39 maladies supplémentaires, dont l’autisme et la cholangite hépatobiliaire. Un nouveau bilan permet de bien distinguer les 91 affections où le changement nutritionnel est souvent extraordinairement salvateur, des 12 troubles où il est inefficace, comme le purpura thrombocytopénique idiopathique, le vitiligo ou la leucémie lymphoïde chronique. Restent 11 maladies encore insuffisamment explorées où l’action de la diététique est douteuse.
5/ Quels sont les résultats du régime alimentaire du Docteur Jean Seignalet ?
A présent, je vous invite à découvrir les résultats obtenus à la suite de l’application du régime du Docteur Jean Seignalet pour de très nombreuses maladies. Je me permets d’en sélectionner quelques-unes que je vous présente ci-dessous :
Le Docteur Jean Seignalet a classé les maladies pour lesquelles son régime alimentaire est bénéfique en trois catégories :
a/ Les maladies auto-immunes.
Polyarthrite rhumatoïde : 297 malades – 127 rémissions complètes – 118 améliorations nettes – 52 échecs.
Spondylarthrite ankylosante : 122 malades – 76 rémissions complètes – 40 améliorations nettes – 6 échecs.
Rhumatisme psoriasique : 39 malades – 15 rémissions complètes – 21 améliorations nettes – 3 échecs.
Rhumatisme inflammatoire : 15 malades – 12 rémissions complètes – 2 améliorations nettes – 1 échec.
Sclérose en plaques : 46 malades – 13 rémissions complètes – 28 amélioration nettes – 1 échec.
Maladie cœliaque : 2 malades – 2 rémissions complètes – 0 améliorations nettes – 0 échec.

b/ Les maladies d’encrassages.

Fibromyalgie : 80 malades – 58 rémissions complètes – 14 améliorations nettes – 8 échecs.
Arthrose : 118 malades – 47 rémissions complètes – 64 améliorations nettes – 7 échecs.
Maladie de Parkinson – 11 malades – 0 rémission complète – 10 améliorations nettes – 1 échec.
Diabète sucré de type 2 : 25 malades – 20 rémissions complètes – 5 améliorations nettes – 0 échec.
Surpoids : 100 malades – 30 rémissions complètes – 42 améliorations nettes – 28 échecs.
Fatigue inexpliquée : 10 malades – 5 rémissions complètes – 2 améliorations nettes – 1 échec.
c/ Les maladies d’élimination.
Colite : 237 malades – 233 rémissions complètes – 0 améliorations nettes – 4 échecs.
Rectocolite Hémorragique : 8 malades – 0 rémissions complètes – 3 améliorations nettes – 5 échecs.
Maladie de Crohn : 72 malades – 62 rémissions complètes – 9 améliorations nettes – 1 échec.
Psoriasis : 72 malades – 45 rémissions complètes – 15 améliorations nettes – 12 échecs.
Bronchite chronique : 42 malades – 39 rémissions complètes – 3 améliorations nettes – 0 échec.
Sinusite chronique : 50 malades – 38 rémissions complètes – 8 améliorations nettes – 4 échecs.

Références bibliographiques :
L’alimentation ou la troisième médecine.
« Soigner par l’alimentation – Comprendre les maladies chroniques ». Dr Seignalet
« Comprendre et pratiquer le régime Seignalet ». Dominique et Anne Seignalet
« Guide pour lire, comprendre et pratiquer l’alimentation ou la troisième médecine ». Dominique et Anne Seignalet
« La 3ème cuisine ». Colette Lesure
« L’alimentation crue 400 recettes ». Dr Christian Pauthe et Jean-Marie Ozanne
Voilà ce premier article concernant le Docteur Jean Seignalet et son régime alimentaire se termine. Je vous invite maintenant à prendre un peu de repos, à boire une délicieuse infusion de plantes et à prendre connaissance très bientôt du second article de cette série sur le Dr Seignalet.
A très bientôt,

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